Le weekend du 7 et 8 Novembre, nous étions présent pour le festival des Inrocks Tck Tck Tck (oui, le sous titre de cette année était une référence aux onomatopées), aux 2 soirées qui se passaient à Nantes. Le festival était déjà fort sympathique l'année précédente, avec entre autres les Ting Tings et les Late of the Pier, déchaînés. Même si nous n'avons pas le privilège de voir Bat For Lashes, Miike Snow ou Amanda Blank, uniquement sur Paris pour cette année, la sélection donnait envie. Malheureusement, avant même le début du festival, déception, nous apprenons l'absence des Boy Crisis mais surtout de La Roux, sur qui nous comptions beaucoup. Néanmoins, pas question d'annuler, le reste s'annonce excellent. Visez plutôt, Little Boots, Florence & The Machine, Ebony Bones! et Passion Pit. Le petit mot d'excuse (comme au collège) de La Roux :
Premier soir, le samedi donc, le spectacle commence à l'heure avec les Violens qui entament alors que la salle n'est pas encore pleine. Le groupe délivre un rock sympathique, avec même quelques chansons à potentiel. Groupe encore peu connu, les Violens ont eu le mérite de se faire remixer par les MGMT et ils ont a contrario été reprendre du White Lies. Sur scène, c'est la formation typique du groupe de rock, rien à redire là dessus. Une bande à surveiller.
Après le concert de Little Boots, nous nous tenons prêt pour une éventuelle sortie de cette dernière, qui ne viendra finalement pas, malgré nos demande répetées auprès de la sécurité. En contrepartie, nous discutons musique avec le batteur des Violens. Ce dernier nous explique sa déception vis à vis de son label qui préfère privilégier les grosses pointures comme Coldplay et nous parle de ce qu'il écoute, à savoir Depeche Mode, Pet Shop Boys et surtout The Zombies. Il nous annonce également découvrir en direct Little Boots, et plutôt bien aimer, même si ce n'est pas ce qu'il écoute en général. Quelques dizaines de minutes très instructives, soit pendant une grosse partie des Black Lips, passé donc à la trappe. Ceux ci étaient de toute manière très bruyants, et ne nous emballaient franchement pas.
La soirée se termine par le live d'Ebony Bones!, nouvelle chanteuse déjantée qui nous a fait bouger pendant 1 petite heure. Encore à ses débuts, Ebony Bones! est surtout apprécié par ses live, plus que par son cd, très moyen, et cela se comprend. Sa musique sonne comme un croisement parfois réussi entre rock, pop, world et indie. Nous aurons droit à une très intéressante cover des Pink Floyd (Another Brick In The Wall pt.2) et du I Wanna Be Your Dog de Iggy Pop. Elle joue tout de même 2 fois la même chanson, et s'en devient lassant. Le tout est d'ailleurs assez confus, mais le public aime et monte même sur scène par dizaine !
Le 2e soir, le concert met plusieurs dizaines de minutes à commencer sur les Two Door Cinema Club, remplaçant de La Roux. Bien qu'inférieur à cette dernière, la musique des jeunes adolescents signés chez Kitsuné se laisse facilement écouter, et ça marche même très bien. Un groupe electro rock frais, dansant, idéal pour commencer la soirée, l'interaction avec le public fonctionne, et en français s'il vous plait.
Ensuite, vient Lissy Trullie, elle aussi encore très jeune, nouvelle. C'est en fait un ex mannequin, qui semble d'ailleurs tout droit sortir de l'usine Pipettes, avec la guitare en main, ce qui montre le ton du concert, bien rock. Lissy fait partie des bonnes découvertes de ce festival, car comme en atteste ce premier EP, la jeune a du talent, et les mélodies marchent bien, sans pour autant innover. On notera cette intéressante reprise des Hot Chip, Ready For The Floor, qui figure dans la bande originale du film Jennifer's Body.
Petite pause, le temps d'acheter l'EP de Lissy Truillie, et nous revenons sur scène pour l'autre gros nom du festival, Passion Pit. Ce groupe est une formation également récente qui a proposé un EP, dont ils joué la totalité des morceaux, et un premier album. L'avantage, c'est que certain ont pu les connaître grâce à des épisodes de Skins ou Gossip Girl. Le groupe était à fond dans ce qu'il faisait, et le chanteur, au début timide (parfois dos à la scène, erreur de jeunesse) qui profite par moment de l'autotune, mais cela ne se remarque pas vraiment. Certaines de leur chanson, comme Sleepyhead, To Kingdom Come, ou, pour le rappel, The Reeling ont eu l'effet attendu sur le public, conquis.
Crédits photos : Elsa et Audrey pour les photos de Nantes, et Xavier, Alexis pour les photos de Paris (merci Flickr!)
En bonus, les concerts en intégralité de Two Door Cinema Club et Ebony Bones! ici (les autres ne marchent pas tous ...).