Pour ne pas sombrer vingt mille lieues sous les maires, il ne fallait pas envoyer à la boucherie ni un poulain de l'année ni un vieux bourrin sur le retour pour pallier l'absence fortuite de notre pur-sang hongrois. Ce fut à un habitué des secondes places qu'on intima l'ordre de dompter la colère des bourgmestres. La parité n'étant pas encore de mise en matière d'élus, ce n'est pas loin de onze mille verges qui fustigèrent à son entrée dans le manège (ou plutôt dans l'arène), le sang froid du sourcilleux volontaire désigné. Huées et sifflements accompagnèrent pendant de longues minutes le pas cadencé du canasson meurtri. (voir vidéo ci dessous)
Pendant ce temps-là, notre fier destrier goûtait aux joies des paradis saoudiens. Officiellement pour y négocier des contrats. Du nucléaire civil par exemple. Il aime ça les signatures de contrats de vente, Cheval fougueux. Il aime surtout à le faire savoir autour de lui à qui veut bien (encore) l'entendre. Au fait quelqu'un a des nouvelles de l'achat par le Brésil de nos chers et fiables Rafale ?
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