Homme libre ayant ma vie durant oeuvré avec conviction pour l'avènement d'un monde et d'une pensée libres dans une démocratie digne, j'ai pour Albert Camus et pour quelques penseurs non inféodés un grand respect. Cela m'amène à éprouver pour l'opportunisme politique, d'où qu'il vienne, une aversion absolue.
Ne sachant que faire pour lustrer un feuillage craquelé et terni, le National Président est en désespérance. Rien de favorable ne s'engageant à l'horizon, il cherche chez Marie Débrouille de quoi bricoler un intérieur aux murs écaillés. Le ciel est plombé et les astres se conjuguent au négatif dans son thème astral. La période n'est pas bonne pour les initiatives. Tout ce qu'il entreprend se retourne contre lui, y compris les choses dans lesquelles il n'est pas directement impliqué. Voilà ce qui arrive quand on prend le peuple pour de la volaille.
Nicolas de France n'a pas la baraka. Au casino, il aurait déjà été nettoyé, se retrouvant à emprunter à gauche ou à droite de quoi se refaire une santé. Ça tremble dans le palais. A la léthargie qui le happe de temps à autre, succède une période d'hystérie. Pris de colère, il convoque et savonne ses conseillers pour qu'ils se bougent le train, lui trouvent un bon plan. Un buzz comme disent les pratiquants de l'internet. Ce peuple obscur et gluant qui cherche à lui faire la peau et contre lequel il multiplie vainement les actions.