Ce relatif échec est du véritable pain béni pour Sarkozy et consorts qui vont vouloir encore y voir un motif d'approbation de leur politique assassine de démantèlement du service public. La vérité est tailleur comme on dit au Sentier. Il règne en cette fin d'année sur le royaume de France, un sentiment de désenchantement dans la population qui atteint des sommets abyssaux. Il faut avouer que le spectacle politique est particulièrement affligeant : au pouvoir, une droite désormais plus désorientée que décomplexée et en face, une gauche plus minée que déterminée…
Usé, abusé, désabusé, le peuple courbe l'échine, se fait piquer comme du bétail et subit sans mot dire les frasques et autres gesticulations d'un monarque à jamais déconnecté du réel. Et, tandis que son altesse énervissime nous improvise en banlieue une énième variation médiatique sur fond de commerce sécuritaire, la soumission collective atteint son paroxysme. Pour combien de temps encore ?
Mylèèèèèèèèèèèèèèèèèèène…