Révulsés par ce déferlement d'autorité et d'interdictions, les élèves ont écrit au proviseur pour se plaindre, et demandent qu'on leur "change de prof".
L'affaire prend une mauvaise tournure. D'autant plus qu'une velléité de débrayage de la part des autres profs semble s'être installée, le proviseur est en arrêt maladie (y a-t-il un rapport de cause à effet ? à vrai dire, je n'en sais rien). L'inspecteur d'académie s'y est déplacé pour un sermon, visiblement, l'effet escompté était un dénouement de ce litige...raté !
Puisque les élèves, pleins de ressources et d'idées, ont volé une clé USB au prof concerné, en signe de protestation.
Mais on est où, là ?
En maternelle ?
Comment peut-on en arriver là ? Certes, les élèves ont des droits, mais ils semblent oublier (et ça les arrange) qu'ils ont aussi des devoirs.
Le téléphone portable est devenu un appendice à part entière, une 3e main greffée d'un cerveau ? Un objet indispensable, capable de gérer leur vie ? ou de les rendre esclaves ?
Ces sales gosses méritent une fessée, rien de plus.
Hein, quoi, on a pas le droit ? ah oui, c'est vrai, la députée UMP Edwige Antier a proposé une loi pour l'interdire.
Bon, alors, il faut capituler et les laisser tout faire pendant les cours : envoyer des SMS, s'épiler, parler, chanter, hurler, manger, fumer des pétards (uniquement s'ils aèrent après), roter, péter (uniquement s'ils aèrent après aussi).
Liste non exhaustive, bien entendu :-)
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