La dame était mariée et elle avait deux filles
Mais elle s’est envolée pendant huit ans durant
Pour s’occuper d’une mère en attendant la quille
Jusqu’à ce qu’elle ‘l’active’ un peu en l’étouffant.
Avec une couverture, dans un fauteuil roulant…
Sous l’effet de morphine aidant et endormant,
Et la mère matricide condamnée à huit ans
Retrouve sa ‘liberté’ menottée solidement.
C’était la Fête des Mères, jour amer menaçant,
Sans aucun révolver mam est morte en dormant :
Fin d’un huit-clos tragique et anéantissant,
Lien rompu invisible, dénoué sauvagement !
Soins quotidiens et longs, à fournir, excluant,
Répétés tous les jours ce qui n’est pas marrant
Ont fini par créer un climat lourd pesant
Et de très longues journées sans instants amusants.
Toi tu trouves ça salaud dégueulasse ou dément ?
Une sclérose évanouie, ancien mauvais moment,
Exit la maladie et décédée la maman,
La Sécu peut sourire : demain c’est l’enterrement.
Doit-on penser que la femme en prison
Paye au prix plutôt fort toute son abnégation
Ou alors qu’au contraire ils ont tous eu raison
De la boucler ainsi, aussi sec pour de bon ?
Y’a eu des experts psy ‘qu’ont donné leur avis,’
Ils l’ont vite enfermée ça n’a pas fait un pli
Car avec ou sans amour mortel fut le lit
D’une victime infirme supprimée sans souci.
Adieu maman chérie… Bonjour au paradis !
Finie ta maladie, pense à ta fille aussi
Qui finira sa vie dans une taule pourrie,
A souffrance chez toi, souffrance et demie ici…
Matricide à juger, les avis sont lancés
Un acte critiqué, applaudi condamné
Nul n’est indifférent et tous vont commenter
Ce qu’hélas des tas d’autres avant n’auraient osé…
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