Magazine Europe

Et si j’allais travailler à Londres ? (Partie1)

Publié le 29 octobre 2007 par Sarah Brottet

Aujourd’hui, nous publions un billet un peu particulier. Il ne sera pas écrit par Sarah, ni par moi-même, mais par … Blandine, que nous surnommons affectueusement notre immigrée clandestine.

Blandine va donc nous raconter son aventure londonienne, des premières idées à sa recherche de travail sur place.

Et vu que Blandine nous a pondu 4 pages word de prose, je vous ai empaqueté ça en plusieurs épisodes, histoire de ne pas vous assommer avec un pavé.

Je passe donc le clavier à Blanblan !

——————————————

De l’origine de la décision

Après quelques questions existentielles relativement à mon évolution de carrière, et encore à Shanghai lors de la décision fatidique, je me suis laissée convaincre de tenter ma chance à Londres !

Pourquoi Londres ? Pour qui Londres ? ou encore à cause de qui Londres ? grâce à qui Londres ?

Pour ma part, c’est sous l’influence de ces deux charmants Sarah & Laurent, qui ont parfaitement bien assimilés leur cours de Communication et de Négociation d’Ecole de Commerce, que j’ai pointé mon doigt sur la capitale et ai ajouté les mots clef ‘Eurostar’, ‘London Job’, ‘French in London’, ‘Flat share in London’, ‘tickets Musicals’ et les sites associés dans « Mes Favoris » sur mon ordi !

J’ai une capacité à générer de nouvelles perspectives et à m’imaginer de l’autre côté du globe à une vitesse impressionnante, du moment qu’il reste possible de trouver du fromage, du vin et des carrot cakes !!! Il faut dire, que après 1 an et demi à Shanghai, l’européanisme, même dans son entendement restreint anglais, manque et attire !

Donc, le cheddar sera mieux que le tofu, le vin hors de prix mieux que le Bai jiu (alcool de riz) infect, et les mini-jupes excentriques mieux que les robes à frou-frou-frou importables !

De l’entrée en période de veille conjoncturelle

Face à ce projet de relocalisation, je me suis mise alors en ‘veille’ pour observer les tendances du lieu en matière d’appartement (dépenses), de transport (dépenses), de loisirs (dépenses), d’alimentation (dépenses) et puis quand même, d’emploi (ah, enfin des rentrées !).

A distance, on comprend qu’à Londres tout se fait par Internet ! Super, on va pouvoir tout préparer à l’avance et arriver avec deux valises qu’on aura plus qu’à défaire pour ranger les vêtements dans les placards du nouvel appart’ déjà meublé et descendre dans le Starbucks le plus proche déguster un Cheesecake et un mocha-frappuccino ™ la veille de son premier jour de boulot !!

De l’imminence du départ

Starbucks et Comédies musicales, Picadilly et petites maisons londoniennes en vue … ?

En fait, c’est un tantinet plus compliqué : il faut être sur place pour trouver un emploi ! Voilà ce que Laurent & Sarah m’ont confiée alors que je prospectais sérieusement depuis 10 jours devant mon ordi mais en France. Naïve et gentille fifille que je suis !

Car certes le marché est très réactif, mais par conséquent, il vaut mieux être prêt à avoir un rendez-vous le lendemain du jour où, enfin, une agence de recrutement vous contact suite à réception de votre CV.

Donc voici le BA-ba :

  • avoir un CV clair et adapté pour chaque offre (élémentaire mon cher Watson !)
  • avoir une adresse anglaise (déjà plus coriace)
  • avoir un numéro de téléphone anglais (là, on ne peut pas franchement bluffer !)

Par suite, voici la solution : réserver au plus vite un billet pour Londres.
Bien sûr, à la dernière minute, vous pouvez oublier Eurostar et Easyjet au départ de Lyon, Paris ou à peu près de n’importe quelle ville de France. Armez vous de courage, d’un iPod et de bons snacks, et montez dans le bus « direct » Eurolines, Lyon-Londres, direction Victoria Coach Station !

(à suivre …)

Blandine

Crédit photo:Ville Miettinen (Flickr)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Sarah Brottet 3 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte