Et pourtant, les derniers sondages indiquent que les candidats UMP, pourraient arborer, après les élections régionales, le délicat tee-shirt ci-dessus.
Néanmoins, il y a peu, dans Aujourd'hui-en-France, Alain Marleix déclarait : "... / ... Six ou sept régions sont objectivement à la portée de la majorité : Champagne-Ardenne, Basse-Normandie, Pays de la Loire, Centre, Franche-Comté et même Paca, sans parler de l'Ile-de-France ... / ... " - Source Lyon Capitale
Sympa, pour tous les autre candidats de l'UMP, qui comme le laisse entendre le ministre, ne seraient là que pour faire de la figuration !
Figuration qu'il assumerait, puisqu'il sera tête de liste en Auvergne, région qui a donné à la capitale plusieurs générations de bougnats spécialistes de bois et charbons. Tout s'explique ....
Mais Alain Marleix est avant tout un spécialiste de l'intox politique et un professionnel du découpage électoral artistique puisqu'en 1986, Alain Marleix travaillait au ministère de l'Intérieur en tant que conseiller de Charles Pasqua, où il y fut le coauteur du redécoupage de la carte électorale. Puis, chargé du secrétariat national aux élections en 2004.
C'est aussi lui qui est aux manettes pour la prochaine carte électorale et travaillerait à un projet de scrutin à un tour pour les prochaines élections, afin de permettre à la majorité présidentielle de garder le pouvoir en 2012 ! Comme il l'expliquait au journal Le Télégramme
Télegramme : Le mode de scrutin uninominal à un seul tour, choisi pour l'élection des conseillers territoriaux, n'est-elle pas un moyen de favoriser l'UMP qui réalise, généralement, de bons premiers tours, mais qui pâtit, aux seconds, de l'absence d'un réservoir de voix?
Un tel mode de scrutin pourrait aussi bien avantager la gauche, dans la mesure où elle serait unie. D'une certaine façon, il est vrai que ce mode de scrutin favorise la bipolarisation. Mais si 80% des conseillers territoriaux seront élus au scrutin uninominal à un tour, 20% le seront à la proportionnelle ... / ... "
Néanmoins, il aura été impossible au monsieur élection de la majorité de modifier le mode de scrutin régional pour 2010 et c'est donc avec les mêmes règles qu'en 2004 que les français feront leurs choix.
Inquiet du futur résultat, notre Président a décidé de ressortir les vieilles recettes qui ont fait son succès en 2007 et recommence ses incursions en "terra incognita" du 93 pour y répéter ses rengaines sécuritaires.
Mais cette fois ci, les "racailles à nettoyer au Karcher" ou les véhicules de luxe des dealers qui vont être saisis, ne suffiront plus à cacher les désastreux résultats de deux ans de mandat ! En effet, les français se demandent où sont passés les : "Travailler plus pour gagner plus" et autres "président du pouvoir d'achat", "Permettre à tous les Français d'être propriétaires de leur logement" ou "Sortir les quartiers difficiles de l'engrenage de la violence et de la relégation" - Source Sarkozy.fr
Sondage IFOP/Paris Match réalisés les 19 et 20 novembre 2009
"Une évolution du rapport de forces gauche-droite parlementaire défavorable à la majorité. Le total des intentions de vote en faveur des listes de gauche s’établit à 49%, celui des listes de droite parlementaire et d’extrême droite atteint 38%.
Le rapport de force évolue favorablement pour la gauche en comparaison avec le scrutin européen du 7 juin dernier (listes de gauche : 45,3% ; listes de droite hors Front national : 34,65%) voire par rapport aux précédentes élections régionales de 2004 (gauche : 46,7%, droite parlementaire 34,47%), lesquelles avaient marqué un très net succès du Parti socialiste avec 20 régions emportées sur 22.
Le recul observé des intentions de vote en faveur de la majorité en comparaison avec les scrutins précédents est spectaculaire. Certes, avec 27% d’intentions de vote, l’UMP devancerait au premier tour l’ensemble des listes testées mais le parti présidentiel, quand bien même on additionnerait son score avec les 3% obtenus par son allié du Nouveau Centre, se situe à un étiage d’intentions de vote inférieur à tous les scrutins précédents (33,7% aux régionales de 2004 ; 27,8% lors du scrutin européen de juin dernier).
Surtout, cette première mesure du rapport de forces dans la perspective des élections de mars prochain révèle de manière spectaculaire le problème des réserves de voix au second tour pour la majorité présidentielle, difficulté déjà observée lors de récentes élections à deux tours : municipales 2008 voire législatives 2007 ... / ...
L’inconnue Front National. Avec 8% d’intentions de vote, le Front National est certes en net recul comparé au score obtenu aux dernières élections régionales (14,70%). Toutefois, le parti de Jean-Marie Le Pen détient à bien des égards les clés du scrutin : en situation d’obtenir voire de dépasser les 10% des suffrages dans de nombreuses régions et donc se maintenir au deuxième tour, le Front National constitue une sérieuse menace pour la majorité présidentielle dans son objectif de reconquérir une partie des régions perdues lors du scrutin régional de 2004.
Le tableau de bord Paris Match - Ifop a été réalisé sur un échantillon de 860 personnes, extrait d’un échantillon de 961 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille, niveau d’éducation), après stratification par régions et catégories d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par téléphone au domicile des personnes interrogées les 19 et 20 novembre 2009.
Il est donc urgent pour les partis, formations de gauche et associés de penser à arrêter de s'insulter ou d'avoir des comportements individualistes et à leurs électeurs de rester mobilisés jusqu'au scrutin. La route est encore longue ...
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Le Post
Psychotherapeute