J'en remets une couche

Je ne peux faire autrement que de soutenir Bruno dont le commentaire suivant a été publié dans le journal, la NR :

L'ouverture de la salle des Halles, place Monestier, ne laisse pas les riverains indifférents. La preuve…
« C'est vrai que cette salle est magnifique et que cet espace événementiel est intéressant pour les Castelroussins. Mais depuis le mois d'août, cette salle n'est toujours pas aux normes, par rapport aux nuisances sonores pour le voisinage. Cette salle événementielle est mitoyenne d'une résidence de cinquante appartements dont le mien. La mesure acoustique officielle effectuée dans mon appartement au mois de juin, a révélé un niveau sonore 32 fois supérieur au décret relatif aux lieux musicaux. En résumé, lors d'une soirée dansante, il est impossible de rester la nuit dans cet appartement. Cet établissement a reçu quand même de la mairie l'autorisation administrative d'ouverture au public. Les travaux promis par les propriétaires pour résoudre les problèmes sont retardés tous les mois. Et pour cause, comment peuvent-ils effectuer des travaux si cette salle est en exploitation ? Aujourd'hui, ils ne disposent toujours pas de certificat d'isolation acoustique pour garantir la conformité de l'établissement. Si une plainte est déposée au tribunal administratif, prochainement, cette salle devra malheureusement fermer. »

Depuis des mots, j'ai pu suivre les démélés de Bruno, ce fameux "riverain", et lecteur de ce blog, avec les propriétaires de la salle. Ceux-ci se vantaient en effet dans de précédentes pages du susdit journal, d'avoir inventé un nouveau concept, la salle événementielle en plein centre-ville. Il paraît que c'est rare.

En même temps, on peut deviner pourquoi : peu de municipalités doivent être prêtes à quasi-exproprier tout un immeuble pour pouvoir faire la "Chenille" en hyper-centre. Allons allons, les jeunes mariées peuvent bien faire quelques kilomètres de plus pour se faire arracher leur jarretière en rase campagne ! Je suis sûre qu'elle n'en prendrons pas ombrage.

Le centre-ville aurait besoin de commerce de bouche, point de se boucher les oreillles.

A bon entendeur...

D'ailleurs, le Berger de Nivet aimerait bien dormir tranquille...