On ne peux éviter de penser au Mourir d’aimer réalisé par André Cayatte, dont le rôle de Gabrielle Russier était tenue par Annie Girardot
Annie Girardot vibrait de chaque mot, de chaque phrase qu’elle disait à Bruno Pradal, et on se laissait emporter dans une vague de romantisme, de tragédie.
En regardant la version de Josée Dayan où Muriel Robin a endossé le costume de Grabrielle Russier, c’est la catastrophe …
Autant Muriel Robin est géniale sur scène lorsqu’elle est seule, donnant toute sa folie humoristique à ses personnages, autant quand elle est devant une caméra, elle semble récite son texte sans émotion, sans « vie » c’est navrant.
Seule la scène avec la proviseur laisse poindre le trouble.
La réalisation de Josée Dayan, d’habitude si flamboyante, est terne, rigide et triste … le sujet était déjà assez lourd au départ pour ne pas l’assombrir …
Seule Annie Grégorio tire son épingle du jeu.
Déception … dommage !
A signaler Les Diablogues, de Roland Dubillard, avec Muriel Robin et justement Annie Grégorio, au théâtre Marigny.
La mise en scène est signée Jean-Michel Ribes.
On y retrouve une Muriel Robin au mieux de sa forme ... Ouf !
Affiche Angeli