Alors que Jax a décidé de quitter les Sons pour rejoindre les mayans, bikers free lance sans familles, l’étau se resserre autour de Clay et sa bande. Pour maintenir le clan en vie, Gemma décide qu’il est temps de se sacrifier, pour le bien du club.
On vous bassine chaque semaine avec cette série, à quel point ses épisodes sont merveilleux, à quel point elle enterre la concurrence. On s’était complètement fourvoyé. L’épisode ultime, celui qui surclasse tous les autres et laisse le spectateur en larmes, anéanti, c’est celui là.
Les épisodes précédents de la saison n’étaient que la mise en place, l’entrée dont voici le plat de résistance, qui va maintenant continuer jusqu’à la fin. Les Sons of Anarchy ont touché le fond, et ne peuvent plus que remonter. Encore une fois le crescendo est parfaitement maîtrisé, du questionnement de Jax au final à cœur ouvert dont les protagonistes vont avoir du mal à se relever. La scène finale, glaçante, tétanisante, traumatisante, est ce que l’on a vu de plus grand à la télévision cette année. Les acteurs (formidable Katey Segal), la musique, la réalisation, tous sont au diapason et livrent un évènement mémorable, qui laisse avec un goût de sang, de larmes, de foutre en bouche. On n’a jamais été aussi ravi de se faire ainsi malmener, loin du puritanisme cinématographique, bien loin de notre audace télévisuelle inexistante.
Les Sons vont entrer en guerre pour un final qu’on imagine dévastateur. On retrouve encore là des bribes d’émotions déjà ressenties avec The Shield, preuve que les deux shows partagent une véritable filiation.
En l’état, si la petite nouvelle (déjà bien installée néanmoins) n’arrive pas encore au niveau stratosphérique de sa consoeur, nous avons quand même affaire ici à un épisode parfait.
L’évènement que tout le monde redoutait est arrivé, dans un épisode tellement réussi qu’il laisse en larmes.
Violent, dérangeant, d’une puissance rare.
Parfait, tout simplement.
10/10 Egalement publié sur Series Addict