A l'issue de la consultation de ses militants, le parti communiste a entériné la stratégie nationale proposée par sa direction dans 17 régions sur 22: une liste autonome du Front de gauche (avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et Gauche unitaire de Christian Picquet). Dans les cinq régions restantes (Lorraine, Basse-Normandie, Champagne-Ardenne, Bretagne et Bourgogne), le PCF devrait partir dès le premier tour avec le PS. [Le détail des résultats ici.]
Reprenant le slogan de la nouvelle affiche du Front de gauche («Vitaminer la gauche»), Pierre Laurent espère que «la situation nationale au soir du premier tour convaincra le PS et Europe-Ecologie de marginaliser l'hypothèse d'une alliance avec le MoDem».
Secrétaire du Parti de gauche aux relations extérieures, Eric Coquerel n'a pas franchement envie de voir le verre au quart vide. «Ce résultat est très positif et renforce la dynamique des européennes : toutes les grandes régions ont choisi le Front de gauche, y compris dans des endroits où on nous promettait des déceptions, comme dans le Centre, le Poitou-Charentes ou les Pays de la Loire», explique-t-il. Quant aux cinq territoires ayant privilégié l'accord avec le PS, il les considère comme «des exceptions confirmant la règle», notant que «ce sont souvent des terres de mission pour la gauche en général, et pour la gauche du PS en particulier»
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