Prévu du 28 au 31 janvier, le Festival international de la bande dessinée est normalement aidé par la ville d'Angoulême à hauteur d'un million d'euros. Mais, face au désengagement de l'Etat, la municipalité est obligée de revoir ses subventions à la baisse, et ce ne sont pas moins de 140 000 euros qui s'envolent.
Il faut donc trouver au plus vite d'autres acteurs pour arriver à redresser les comptes. L'on vient d'apprendre que la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême soutiendra l'événement à hauteur de 30 000 à 50 000 euros. Voyant cette manifestation comme déterminante pour l'économie locale et, plus globalement, pour l'image même d'Angoulême, la CCI n'a pas hésité à mettre la main à la poche.
Le Festival doit encore se mettre en quête de généreux donateurs pour arriver à se maintenir dans sa dimension actuelle. La ville d'Angoulême s'est aussi engagée dans cette recherche aux côtés de la société 9e Art+, qui organise l'événement. Même le préfet de la Charente, Jacques Million, participe à cet élan pour que l'édition 2010 soit un nouveau succès.