Au total 17 personnes seront donc auditionnées par l’AMF parmi lesquels des grands noms : Noël Forgeard, Louis Gallois, Fabrice Brégier, John Leahy ou encore Stephan Zoller. Tous accusés d’avoir profité d’informations privilégiées pour revendre très vite leurs actions EADS qu’ils auraient su en danger.
Entre 2005 et 2006, ces dirigeants d’EADS et d’Airbus auraient ainsi délibérément vendu en masse leurs actions au plus vite ayant connaissance des retards pris par Airbus dans la construction de ces nouveaux avions phares : l’A380 et l’A350.
Les auteurs de ce « délit d’initié » risquent gros, une amende qui pourrait aller jusqu’à 10 fois le montant de leurs profits. EADS n’est pas en reste, l’entreprise risque quant à elle de devoir payer une lourde amende qui pourrait atteindre 10 millions d’euros pour n’avoir pas communiqué à temps les retards pris par ses projets.
Une nouvelle illustration, s’il en fallait, des logiques obscures qui agitent les marchés et continuent de favoriser un petit cercle au détriment de la majorité et de la nécessité de contrôler ces mêmes marchés.
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