Un corner sponsorisé par heineken.
Une pluie d'ogives houblonnées lors du match Galatasaray/Fenerbahce. Tant est si bien qu'il faut l'intervention de boucliers policiers pour éviter les bières qui roulent. Sans doute parce que sans
alcool, les bières, dans les stades, on s'en déleste ainsi sur nos actuels gladiateurs pourvoyeurs de spectacles storytellants. Le foot n'est pas un jeu, mais un enjeu, une mise en scène où la
passion inflammatoire du chauvinisme con s'exacerbe en lancers de vindictes et autres projectiles. Levy Strauss aurait pu commencer par là : analyser les méta comportements pseudo sauvages des
supporters. C'eût été éclairant sur notre aptitude au primitivieme. Les jets de bière, la labidation ne vise pas l'adversaire, mais l'ennemi, c'est à dire le gars qu'il faut anéantir pour bander
mou. Corner : allez ! Au coin bande d'ânes enfiévrés.
L'autre, ci dessous, n'est autre que le Père Noël, le vrai, le seul. Ils sont tous vrais, d'ailleurs. Celui-là commence sa tournée...des bars à distribuer les cadeaux qui tombent de sa bagnole. On
le suit, on l'arrête, on prouve son ébriété et le voilà tout vociférant parce qu'on l'empêche. On l'empêche de quoi ? Et bien on le détourne, ce pauvre pèpère Léon. C'est qu'il n'a pas que ça à
faire de déblatérer avec des flics qui ne croient pas en lui. Donc, il pousse une rogne, s'en défroque, perd de sa superbe, vitupère (Noël). Et le cadeau, du coup, c'est lui qui va en recevoir un :
une belle cage dorée pour le digriser de sa lutinerie. Ah La barbe !
Un Père Noël sponsorisé par Heineken.