La veille du vendredi 13 Octobre dont le temps s’annonçait plutôt clément, j’ai réussi à convaincre mon petit-ami de partir en randonnée le matin avant d’aller manger à l’auberge de la Baquère. Je n’ai pas mis longtemps à le convaincre même si « le réveil à 7h00/7h30 » est une expression qu’il n’aime pas trop quand il est en vacances ! Mais la randonnée choisie pas trop loin de l’auberge en question, il fallait rien qu’une heure pour s’y rendre et nous devions impérativement partir à 8h30 au maximum car il fallait 2h30 pour la faire et la commencer à 9h30 nous permettait de la finir à midi et d’être au plus tard au restaurant à 12h30 !
Nous avons donc réussi à nous lever et peu avant notre départ, au lac de Boulogne sur Gesse (ou nous résidions ensemble), le lever de soleil était absolument magnifique, teinté de mille couleurs chaudes, d’arabesques enivrantes.
Nous sommes partie de notre nid douillet à 8h15. Le temps ne semblait pas trop mauvais mais pas splendide, mais il ne pleuvait pas, c’était déjà pas mal par rapport au temps grincheux que nous avions eu toute la semaine. Nous avions de toutes manières nos k-ways dans nos sacs ! Après 1h de voiture nous voilà arrivés à Riguepeu à 9h15. A 9h20 nous voici sur le départ depuis la placette du village où l’horloge de la mairie est bloquée sur 6h15.
Nous avons trouvé les panneaux de départ des randonnées et nous nous sommes dirigé vers la D34 que nous avons longé sur quelques dizaines de mètres, vers le nord, puis nous avons tourné à gauche. De là, nous apercevions une belle bâtisse aux toits élégants et arrondis.
Du haut de la montée, nous apercevions les vallons et quelques maisons du village. Le vert était intense dans ce climat grisonnant.
Nos pas nous ont amené sur un joli chemin herbeux d’où les vallons devenaient de plus en plus charmants.
Un peu plus loin, la silhouette des arbres dans la mi-obscurité du jour qui peinait à faire surface et une vieille ruine attirèrent mon attention.
Notre chemin était bordé de cardères secs. Un peu plus loin, quelque vignes avaient pris la chaude couleur rouge de l’automne.
A l’horizon, un peu floues, les Pyrénées surgissaient, enneigées, toujours aussi magistrales.
Nous sommes ensuite entrés dans un bois ou se trouvaient des palombières d’un côté. De l’autre, entre les branches, nous avions une magnifique vue sur les montagnes !
Un peu plus loin de nouveaux paysages vallonnées nous attendaient dans une ambiance très automnale.
Avant d’entrer dans la forêt de Montpellier, nous avons croisé un élevage d’oies grises. Nous avons fait une pause casse-croute, trois fois rien pour nous donner un peu d’énergie.
Et la voilà enfin, la forêt de Montpellier. Rien à voir avec la ville de l’Hérault ! C’est juste le nom de la forêt !
Au bord de la forêt , nous avons la chance de pouvoir admirer quelques somptueux paysages campagnards et montagnards encore une fois !
Après être sorti de la forêt, sur le chemin qui ramenait à Riguepeu nous avons vu un âne qui nous a suivi, une belle demeure avec deux tours à l’horizon, de jolis paysages de campagne, des ballots de pailles emballées …
J’aime toujours croiser dans les champs de petites constructions en ruine, je les trouve toujours charmantes !
Nous avons ensuite emprunter un long chemin herbeux pour trouver un paysage tout à fait fascinant mêlant eau, vallons, bâtisses et ciel mi gris et toujours des courbes campagnardes exquises !
D’autres chemins herbeux nous ont amenés vers d’autres jolis paysages…
Et nous avons trouvé un âne et un cheval statiques. J’ai réussi à faire venir l’âne et j’ai eu l’excellente idée de mettre ma main sur une clôture électrifiée.
Après un petit détour par la chapelle de Riguepeu, perché sur une colline au dessus du village, nous sommes descendus vers la route principale.
Puis nous avons retrouvé la petite placette où nous avions commencé la balade, un peu plus éclairée..
Il était toujours 6h15 sur le fronton de la mairie !