Alors que depuis la rentrée Luc Chatel avait pu profiter d'une relative sérénité, il va devoir faire face mardi à une « première mobilisation significative ». En effet, la SNUipp-FSU avait appelé à la grève pour une réévaluation des salaires des enseignants, une plus grande part de pédagogie dans la formation des maîtres et la non-suppression de 16 000 postes.
Le syndicat avait annoncé hier qu'il faudrait compter entre 30 et 40 % de grévistes dans les écoles maternelles et primaires aujourd'hui. Le ministre de son côté estime qu'il y aura environ 20 % de grévistes. Affirmation basée sur les déclarations de grève que chaque professeur doit faire 48 heures à l'avance dans le cadre de la loi sur le Service Minimum d'Acceuil, rappelle l'AFP.
Luc Chatel a par ailleurs affirmé qu'il ne s'agissait pas d'un « un front syndical uni face au gouvernement » et qu'il y avait « d'autres organisations syndicales importantes dans l'éducation qui ne s'associent pas à ce mouvement » initié par la SNUipp-FSU.