Culte
Summertime
Disparate, éclectique, désaxée et fractionnée, j’aime tout. Je déteste tout. J’adore jusqu’à l’extase la bouteille à moité pleine. Je hais à mort la bouteille à moitié vide. Paradoxale je hais ce que j’aime. J’aime ce que je hais. D’humeur négative je n’aime rien. D’humeur positive j’aime tout. Pas forcément longtemps, mais j’aime. Comme la musique s’adapte bien à mes humeurs variable, j’aime toutes les musique, même si ma tolérance pour le hip-hop sera de plus courte durée que pour le rock, ce qui n’empêchera pas la rockeuse de saturer de musique fortement sonorisée et d’éprouver un plaisir incommensurable à écouter Georges Brassens ou Edith Piaf. Un éclectisme qui m’a également ouvert les portes sur le jazz ou j’ai une chanson culte or, comme je ne cherche pas forcément l’originalité, il s’agit du même morceau que pour des milliers de personnes et des centaines d’artistes sur cette planète: Summertime .
Summertime
Summertime a été composée en 1935 par Georges Gershwin pour son opéra Porky and Bess . Ce morceau d’opéra est depuis devenu un classique du jazz repris dans de nombreux styles musicaux: pop, rock, reggaie, folk, soul, RnB ou variété. Un regroupement de collectionneurs d’enregistrements de Summertime (The Summertime Connection) affirme avoir recensé au 1er novembre 2009 17 513 versions et au moins 31 582 interprétations publiques.
Parmi les versions que je connais, mes deux préférées sont celles d’Ella Fitzgerald et de Janis Joplin insérées ci-dessous. Pour mon plaisir, je n’ai pas résisté à la tentation d’y ajouter un extrait d’une géniale interprétation de Nina Hagen et, pour un saxophoniste de ma connaissance, parmi les versions instrumentales celle de Stan Getz . Mais j’aime également les versions de Nina Simone , de Ray Charles et Cleo Laine , de Miles Davis … et plusieurs dizaines d’autres dont celle de Billie Holiday .
Summertime par Ella Fitzgerald.
Summertime par Janis Joplin.
Summertime par Nina Hagen. Hélas je n’ai pas trouvé cette magnifique interprétation dans son entier.
Summertime par Stan Getz. On n’y voit pas le saxophoniste, mais le son est au rendez-vous.