Qu'auraient en commun le dernier Jim Jarmusch "The Limits of control" et le film "Ivul" d'Andrew Kötting, un réalisateur anglais à peu près inconnu? Hormis qu'ils vont sortir bientôt en salles (2 décembre 2009 et 20 janvier 2010), ce sont deux exercices de style avec une mise en scène inventive ne parvenant cependant pas à remplacer un scénario lacunaire, une histoire plate qui peine à intéresser le spectateur même le plus concentré. A ce détail près que dans "Ivul", la tardive dédicace (générique de fin) à la mère du réalisateur fait rétro-activement penser que le sujet lui était sans doute trop proche (comme dirait l'autre, il a pris tellement de distance qu'il est sorti de la pièce...) Pour "The Limits of control", c'est d"une linéarité confondante, Jarmusch ne se lasse pas de filmer son acteur favori dans des costumes trop brillants, trop moulants, et, soit dit en passant, comme il ne se passe absolument rien d'autre, on a le...