Preuve supplémentaire de l’impréparation la plus totale ! Incurie des autorités sanitaires complètement dépassées par la situation. Mesures souvent incohérentes prises dans la précipi-tation. A l’évidence, aucun plan d’ensemble, aucune cohésion non plus que de cohérence. Tout le monde tricote dans son coin mais la longue écharpe présente de singuliers “trous”… Sans doute la “planification” est-elle passée de mode et fait bien plutôt hurler : “Soviet ! Soviet !” les partisans du tout libéral alors qu’une sorte de “Plan ORSEC” à l’échelle nationale eût sans doute permis de coordonner et rationaliser les mesures et d’en contrôler l’application.
Je lis sur 20 minutes que l’on trouve des seringues «dangereuses» dans un centre de vaccination. Pour résumer, les personnels de santé ont refusé de se servir des kits de vaccination parce qu’il n’y avait qu’une seule aiguille qui devait servir à la fois à prélever le liquide à travers le bouchon et piquer le patient… Même aux temps héroïques où nous ne disposions pas de matériel à usage unique, je n’ai jamais vu pareille connerie ! Nous utilisions une aiguille pour prélever le liquide et une autre pour piquer le malade… «Elémentaire, mon cher Watson» !
Et quant à l’Afssaps qui répond qu’il faut ouvrir le flacon pour prélever le liquide, il est facile de démontrer qu’ils n’y connaissent que dalle. Plus tu manipules un tel produit plus tu multiplies les risques de contamination par des germes. La méthode simple que nous utilisions : arroser d’alcool à 70 ° l’opercule en caoutchouc et prélever le liquide avec une aiguille stérile qui ne sert qu’à cela reste certainement la meilleure façon de procéder.
J’ai même ma petite idée sur l’origine de ces “packs” de vaccination si peu adaptés… quand j’ai appris que la Chine avait fait homologuer deux vaccins contre la grippe H1N1, je savais que nous en “bénéficierons”, mondialisation oblige…