Jusqu’il y a peu les responsables de santé publique se rassuraient : le virus H1N1 avait fait le tour du monde sans muter au contact d’autres virus ce qui risquait d’en accroître la virulence. Ce n’est plus le cas et il y a lieu de s’en inquiéter. Comment des “adjuvants” – j’y reviendrais car là aussi se posent de sérieux et épineux problèmes de santé publique - permettraient-ils au vaccin actuel d’être efficace contre une mutation inconnue ?
Nous venons d’apprendre non seulement que le virus aurait muté mais de surcroît que l’agent pathogène deviendrait résistant au Tamiflu qui jusqu’à présent s’était montré assez efficace. Grippe: deux sérieuses alertes en Grande-Bretagne et en Norvège. A lire aussi sur Le Monde La Norvège a détecté une mutation du virus H1N1.
Depuis 8 mois les autorités sanitaires nationales aussi bien qu’internationales – OMS notamment – sont largement dépassées par l’ampleur de la pandémie et ses conséquences souvent dramatiques. Elles naviguent à vue. D’ordres en contre-ordres, les décisions d’hier étant contredites par celle d’aujourd’hui avant de l’être très certainement demain et plus encore après-demain.
Le navire amiral tenant du “vaisseau fantôme” égaré en plein “Triangle des Bermudes” comment pourrions-nous leur faire confiance et avoir une vision bien nette de tous les problèmes ? A ma petite mesure, je traque les infos car si, refusant pour ma part de me faire vacciner, au risque d’être atteinte voire de trépasser, je ne voudrais pas mourir idiote !