Il n’a pas de mots il n’a que des reflets dans l’ombre des soliloques solides loques qui abritent haie un coeur
Tranche acérée un coeur arraché un coeur qui sèche en dehors un coeur qui momie s’enfuie sans un cri ôtant la bandelette dans sa course haute des reins
Il n’a pas d’autres
ni places ni audaces
ni espoirs solidaires en tout à ses doigts qui le broient qui l’éteignent sans douceur et au loin elle de ses regards bleus saisie autre chose elle voit diffracte l’odeur de sa sève passe par un prisme et le cristal ment
Tranche acérée un coeur peut-être il était il était oui lui aussi je parfois jeu jamais
Il n’a plus de mots il n’a que des reflets dans l’ombre élastique du troc des hauts plateaux qui habitent si loin que le train n’y passe pas ni rails ni jetée ni bateaux sans port
il n’as plus que des attaches et des rives
Dérive oui.