... je me disais que ça allait être super d'avoir 20 ans :
Aujourd'hui, je n'irais pas jusqu'à faire mon Nizan en disant à peu près le contraire, je me demanderais juste s'il faut revoir ses amours de jeunesse, tel ce film de Rochant. Et puis, en fait, après l'adoration puis le rejet de ce film, après avoir débusqué derrière le charme, ses emprunts et sa pose, après l'avoir accusé, au fil des années, du mortel péché de n'être pas si novateur que ça, on la (re)trouve pas mal cette scène, on trouve que sa douceur n'est pas feinte, on trouve que la madeleine n'est pas si fade et par ricochet, le souvenir du film ne réapparaît pas tant d'une intense justesse que juste honnête.
Tout cela pour dire que "si, comme dans La rose pourpre du Caire, un personnage devait sortir de l'écran et vous accompagner quelques jours, avant de disparaître à jamais", je choisirais comme ça, la Mireille Perrier des années 80.
(En souvenir d'Un monde sans pitié sorti le 22 novembre 1989).