A défaut de temps de motivation et d'informations pour vous proposer des articles intéréssants, je vous propose de parler de ma vie. Certes le sujet ne paraît pas attrayant au premier abord mais sachez qu'en creusant il le sera de moins en moins, donc si vous êtes égocentriques, ternes et dénués de compassion, ne lisez rien de ce qui va suivre, vous risqueriez de vous faire chier (je tente de jouer la carte de la culpabilitatitasation du lecteur).
Sur le plan du travail on peut dire que ma vie tourne plutôt bien pour le moment, même si la quantité de boulot qu'on m'inflige est assez affolante et m'empêche de faire ce que je voudrais. Le mois d'octobre est passé comme une flêche, je n'ai rien vu passer. En revanche sur le plan sentimental ça foire complétement, je suis à la ramasse, c'est la débandade, le bordel, la merdouille, la merdasse, l'angoisse et j'en passe.
Laissez-moi vous raconter mesdames et messieurs cette douloureuse, angoissante mais savoureuse histoire qui m'est arrivé il y a peu. Une sortie banale en boîte comme on en fait souvent dans le milieu étudiant, un degré d'alcoolémie montant mais pas excessif, des jeunes danseurs de tecktonik ridiculement agités et tout un troupeau de jeune mâles en rute n'attendant que le moment propice qui leur permettrait de choper Vanessa Poufpouf derrière le bar.
Soit dit en passant, quand on a une amie relativement jolie avec soit qui vous fait partager le privilége purement féminin de pouvoir se faire offrir des verres, c'est cool. Enfin disons que sur un plan moral accepter les verres de mecs dont on sait pratiquement avant même de leur avoir parlé qu'ils ne nous intéressent pas, c'est assez moyen. Mais cela-dit si chaque verre engageait obligatoirement à ce qu'il y ait des suites, je crois que certaines filles ne sauraient plus où donner de la tête.
Bref, tout ça pour dire que ce soir là, les gros lourds que les filles détestent tant étaient de sortie. Un mec s'approche du petit groupe dans lequel je me trouvais il propose à chacune des filles présente de venir danser mais vraisemblablement aucune d'elle n'avait l'air intéressée et c'est là mes chers amis que pour mon plus grand malheur toute l'histoire qui pourtant avait si bien commencé s'est détraquée. Ma voisine de droite qui en l'occurence se trouve être une très bonne amie (peut-être même la meilleure) se mit à me tenir le bras et à poser sa tête contre mon épaule. AH AH c'était malin de m'utiliser pour faire semblant qu'elle était prise, super ingénieux... mais en fait non, j'ai trouvé cela agréable et cela m'a fait pensé que je me serai bien vu avec elle. Au final je ne sais pas si ça a fait remonter un sentiment que je devais avoir depuis longtemps ou si c'est juste quelque chose de passager, mais je pense de plus en plus à elle, et plus seulement comme une amie.
Cet article ne restera surêment pas longtemps car je ne sais plus si elle a connaissance ou non de l'existence de ce blog, mais il m'aura en tout cas permis de me calmer momentanément.