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À ras

Par Guimond

À ras

« Depuis le jour où j’ai commencé à aimer la Vie, depuis le jour où j’ai commencé à aimer la Vérité, je n’ai plus confiance en rien de ce monde. Ni en père, ni en mère, je n’ai plus confiance en ce monde. En frères, ni en soeurs, je n’ai plus confiance en ce monde. Pour mon âme seule je cherche, ce qui pour moi vaut tous les mondes et toutes les générations. J’ai retrouvé mon âme – Que sont pour moi tous les Mondes? J’ai retrouvé la Vérité, telle qu’elle se tient aux extrémités des mondes. » – Mani, Grand Livre des Mandéens

Hey toé ma bande hétéroclite
Comme une tache de lumière
Au-dessus du radar du monde « normal »
Bienvenue dans le H1N1, sur la réserve
Pour un Stonecast en sang Indien
Des rives du fleuve de l’Euthanazeistan

Tout est calme ce soir ça brûle à fond

À bord de l’astuce de l’anéantissement donc
Sur le vol en dent-de-scie yeux scotchés
Jusqu’aux genoux d’une chanson à marrier
Amputé au poignet du mégaphone
Section entre 7 et 777 ans
En transe, à vos rangs!

Vous savez à l’intérieur que ce monde
N’est pas le vôtre, ni hier ou demain
Pas la naissance ni le destin
On vous le hurle d’arrache-coeur
Tout est dans la perception
Ce soir nous allons partir pour les camps

Tout est dans la perception
Grâce à l’environnement je préférerais
Que l’on me raconte un tas d’histoires
Un monde au trop top délire à gogo
Sur mesure garantie sans condom
Fracasse vers l’échec de jouir l’imperfection
Dans l’instant animal gluant
Sans sa carte providentielle
Écouttant l’écho dans un coquillage
De la mer séchée du Jugement

Un peu comme si nos organes
Avaient été noyés avant de naître
Avant la vulve d’une perception
De notre origine sanguinaire sarclée
Et sacrément secrète parce qu’au grand jour

Dans le labyrinthe des miroirs
Il n’y a pas de planète à sauver
Tout est toi, max-out ! Drapeau blanc
Mais relaxe vite vite avant que la démocratie
Ne télédébarque dans ton coin

Hors-champ sur micro-ondes renforcées
La lumière d’actualité repose au beau fixe
Fournissant l’arc-en-ciel des terreurs
Pour pousser l’illusion virtuelle du corps
Vers la réalisation sadique
Que le bip bip des camions
Ne prophétise toujours que jusqu’à l’abattoir
Même aux abonnés du canal Ouija

Les lézards dans des pompes full croco
De la rue du Feaubourg Saint-Honoré
Les qui prennent des décisions
En passant le nom des mineures
Dans un carton d’allûmette
Avant que la soucoupe ne déborde

Fournisseurs de Bisepactol A3 en vaccins
(Et de bien pires saloperies à ne pas répéter)
Pendant qu’on maquille les bébés
De stérilisant bionique à neutrons
À la pelle et à la bouteille de formule H
Les avions du Ministère de la Défonce
Tricottent des nuages en polymère renforcé
Piqués aux virus humanicides
Et je vous en cache la majorité

Si je vous jure que
Vous avez aterri par erreur de calcul
Sur la mauvaise planète
À la naissance corporelle sans votre ange
Ni d’aplomb ni de rechange
Que la vraie vie est ailleurs
Ça vous branche?

Regardez la craque des choses en face
Toujours d’espoir entre deux tragédies
Pour que la lumière s’insinue
Marbré de signes qui
Se dirigent droit vers le mur
Sous un soleil de béton
Aux ailes cassées personne alentour
N’écoutte vos supplications à l’amiable

Le temps est venu de passer
À l’échelle une marche à la fois
Vers la plus intérieure décision
Télétransmissible seulement par le coeur
Et d’un coup de main dans le vide
Comme une prière au nom d’homme

Vampires, zombies et trolls bienvenue ET
Ainsi que randonneurs cosmiques aguerris
Nous allons passer au mode télépathique
Nous ramerons les corrections
Sur du papier vierge en mer fâchée
Déchirant les voiles du réel
Mitraillés par la lumière
En cellule et sans forme
(Swell, come to 4d free*)
Dans l’Amour de l’Unité originelle

Tout est Un viens voir
Avant de te plaindre fait le lien mais
Fais-le now
Tout est Un avec une rose dans les cheveux
Tout est toi car il n’y a nulle autre que Lui

Nous allons révéler le créateur
Dans et à travers nos dilligeantes créatures
En rechute d’adhésion envers et contre tous
Avant la pluie finale aux neutrons de l’ONU

Sur vague de fond couleur d’Apocalypse
Qui déchirera loin et large section décors
Parmi les retranchements égoistes
De ceux qui ne catchent** pas
Le but du plan Un de l’évolution, les
Destinés à revenir se séparer dans l’Égypte
Pour quelques supplémentaires au fouet
Pendant les feux de Babylone crashe

Écouttez bien les résultats
Nus autres pendant ce temps
Nus irons surfer l’eschaton
Tous à nos ventricules blindées
Nus allons muter ensemble
En direct de notre arche de Noé
Pas cool ça?! Tous en coeur
Je vous aime ma bande de f@ckés
Nous revenons d’exil niqueléaire****!
Quand son nom brise sur mes lèvres:

Créateur is in da house***
Le nouveau monde vient de commencer
À chaque cassure de maintenant
Quand son nom brise sur des lèvres

À bord de l’anéantissement
Sur une voix d’android hard beat
Techno-en-rut sur le banc de scie
Jusqu’aux genoux d’une chanson
Armé à la clause du mégaphone
Section entre 7 et 777 ans
En transe, à vos rangs!

Fin de Stonecast sur des images qui veulent tout dire dans une langue incomprise.
Sur un remix de « Zero 7 – Distractions »
*Welcome : Leçon 4d **pigent, piger (angl:catch, to get it)
***Leonard Cohen, Everybody Knows :
(tr.fr. Tout le monde sait)
****GW.Bush : (Nucléaire: bouche à bushisme)

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