En effet, le syndicat « recommande » aux directeurs de lycées de Poitou Charente de ne pas distribuer les Pass contraception et moins encore aux élèves mineures, indique l'AFP.
Dans un communiqué, il explique : « Les bonnes intentions ne dispensent pas du respect du droit. Celui-ci fait que tout parent d'élève mineure mécontent du procédé sera en droit de se retourner contre la direction d'un établissement qui aurait distribué ces pass ».
La question n'est donc pas d'ordre idéologique mais bien de se préserver d'éventuelles poursuites judiciaires. Le syndicat indique aussi que Ségokène Royal n'aurait pas invité les directeurs d'établissement à la concertation sur ce sujet. Ce qu'il regrette. Il affirme aussi qu'aucune proposition de loi n'a été faite pour rendre la distribution des Pass contraception « juridiquement possible ».
En conclusion de son communiqué, le syndicat se fait plus conciliant sur le sujet en concédant : « Cependant cette initiative souligne un problème de société dont la prise en charge n'est effectivement pas satisfaisante mais dont le règlement nécessite l'accord préalable du législateur ».