Alors que The Economist pensait (Nationalisme et globalisation) que ne pas choisir Tony Blair serait une victoire du parlement européen et du fédéralisme, le correspondant UE de la BBC juge que son échec revient au même résultat. L’argumentaire :
- L’UE d’avant, c’était la France et l'Allemagne qui en tiraient les ficelles, et des manœuvres d’arrière salle.
- Le choix du président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement et du ministre européen des affaires étrangères s’est fait par des tractations d’arrière salle et grâce à un accord franco-allemand, qui visait, semble-t-il, à trouver quelqu’un qui ne fasse d’ombre à personne.
Plus ça change, plus c’est la même chose… comme disent les Anglais ? Nouvel exemple d'un changement mal conduit, et qui résulte en statu quo ?
Compléments :
- L’accord sur la médiocrité des élus semble général : UE: un Président pour la déco.
- Traité de Lisbonne, ce mystère