Nationale B :
Avec la bagatelle de 6 joueurs (4 piliers et 2 talonneurs) blessés et indisponibles pour ce déplacement, les réservistes de l’EVG XV se sont vus contraints de déclarer forfait faute de pouvoir aligner une équipe répondant aux obligations en matière de joueurs de première ligne.
En espérant un retour à la normale après un week-end de repos à venir, pour le déplacement du 6 décembre à Périgueux.
Fédérale 1 :
1.Fiaschi 2.Marcinkiewicz (Demoustier, 39e) 3.Lacrouts
4.Roger 5.Médard
6.Bretge (Delmas, 60e) 7.Garcia D. (Raynaud, 67e) 8.Blaquière
9.Cazanave (Chamouton, 58e) 10.Bonne
11.Gony 12.Pailhès (Griffoul, 64e) 13.Péméja 14.Della Negra
15.Igarza (c)
FC Oloron bat EVG XV : 27 – 21 (mi-temps : 12 – 15)
Pour le FC Oloron : 2 essais de Dima (46e) et Socol (77e), 1 transfo (77e) et 5 pénalités (3e, 13e, 35e et 51e) de Picabéa
Pour l’EVG XV : 7 pénalités de Thomas Bonne (2e, 11e, 14e, 38e, 40e, 67e et 75e)
Arbitre : Mr Christian Coussan (Comité Armagnac Bigorre)
A deux doigts d’un bon coup…
Encore une fois, les coéquipiers de Jean-Vincent Igarza ont laissé échapper en toute fin de match, des points précieux en vue du maintien dans la phase de play down.
En effet, une bévue à trois minutes de la fin du match les prive d’une si précieuse victoire qui n’aurait pas été volée après une deuxième période dominatrice dans son ensemble.
La première mi-temps fut assez équilibrée et se limita à un duel de buteurs à cent pour cent de réussite gagné par l’ouvreur giroussain Thomas Bonne qui convertissait ses cinq tentatives alors que son alter ego béarnais Nicolas Picabéa en faisait de même sur ses quatre occasions.
On atteignait ainsi la pause sur le score de 15 à 12 en faveur de la vallée du Girou.
En début de deuxième acte, sur une touche à cinq mètres de l’en-but du Girou, le pilier roumain Dima s’extrayait du regroupement et résistait à deux adversaires pour pointer l’essai en force dans le coin droit (17-15).
Cinq minutes plus tard, Picabéa transformait sa cinquième pénalité pour porter le score à 20-15 en faveur d’Oloron.
Après les exclusions temporaires du talonneur oloronais Gouaillard et du deuxième ligne toulousain Médard consécutives à une échauffourée au centre du terrain, Thomas Bonne ramenait les siens à deux points sur pénalité (20-18).
On assistait ensuite à un quart d’heure de domination des visiteurs qui étaient tous proches de l’essai à deux reprises à cinq mètres de l’en-but béarnais.
Malheureusement, comme une fatalité cette saison, la concrétisation n’était pas au rendez-vous et il fallait s’en remettre à la botte de Thomas Bonne pour replacer les siens devant (20-21).
On en arrivait à cette fameuse 77ème minute fatidique : sur une sortie de mêlée anodine au centre du terrain, dégagement au pied de Chamouton contré, le ballon qui file le long de la ligne et Raynaud qui, plutôt que de dégager en touche, remet le ballon dans l’aire de jeu pour Socol qui n’en demandait pas tant et qui n’avait plus qu’à le ramasser et aller tout seul derrière la ligne.
Avec la transformation de Picabéa, le score passait à 27 à 21 contre le cours du jeu.
Un résultat qui laisse bien des regrets dans le camp du Girou mais aussi de l’espoir par la qualité de l’engagement et de l’envie montrés en seconde période.
Prochain week-end de repos et reprise du championnat le 6 décembre à Périgueux.