Pour certains à Washington, cette initiative courcircuite l'action des Occidentaux dans la région, à l'heure ou ils durcissent le ton face au refus de Téhéran de faire enrichir son uranium à l'étranger. Des démocrates sont même ainsi intervenus, refusant que le gouvernement brésilien donne de la légitimité à un président qui "n'en a pas aux yeux de sa population". Officiellement pourtant, l'administration Obama calme le jeu, "espérant" que le Brésil apporte sa contribution aux dicussions sur l'Iran et participe à l'effort de paix. Pour ce pays qui brigue une sixième place de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, il en va aussi de sa crédibilité sur la scène internationale...
Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, est en visite, ce lundi, au Brésil. Car Lula n'entend pas laisser son pays, puissance régionale forte de 200 millions d'âmes, au ban de la diplomatie mondiale. Mais cette réception en grandes pompes divise la classe politique américaine.
Le chef d'état brésilien s'immisce ainsi dans l'un des dossiers les plus épineux de ces dernières années : celui du nucléaire iranien. Certes, les pourpalers sur ce sujet ne sont pas les seuls au programme de la visite du président iranien. Des accords commerciaux sont également en vu. Mais Brasilia ne cache pas ses ambitions diplomatiques et souhaite devenir une force de médiation de premier plan au Proche et Moyen-Orient (Lula a déjà reçu Shimon Péres et Mahmoud Abbas).
Pour certains à Washington, cette initiative courcircuite l'action des Occidentaux dans la région, à l'heure ou ils durcissent le ton face au refus de Téhéran de faire enrichir son uranium à l'étranger. Des démocrates sont même ainsi intervenus, refusant que le gouvernement brésilien donne de la légitimité à un président qui "n'en a pas aux yeux de sa population". Officiellement pourtant, l'administration Obama calme le jeu, "espérant" que le Brésil apporte sa contribution aux dicussions sur l'Iran et participe à l'effort de paix. Pour ce pays qui brigue une sixième place de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, il en va aussi de sa crédibilité sur la scène internationale...
Pour certains à Washington, cette initiative courcircuite l'action des Occidentaux dans la région, à l'heure ou ils durcissent le ton face au refus de Téhéran de faire enrichir son uranium à l'étranger. Des démocrates sont même ainsi intervenus, refusant que le gouvernement brésilien donne de la légitimité à un président qui "n'en a pas aux yeux de sa population". Officiellement pourtant, l'administration Obama calme le jeu, "espérant" que le Brésil apporte sa contribution aux dicussions sur l'Iran et participe à l'effort de paix. Pour ce pays qui brigue une sixième place de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, il en va aussi de sa crédibilité sur la scène internationale...