
Pour certains à Washington, cette initiative courcircuite l'action des Occidentaux dans la région, à l'heure ou ils durcissent le ton face au refus de Téhéran de faire enrichir son uranium à l'étranger. Des démocrates sont même ainsi intervenus, refusant que le gouvernement brésilien donne de la légitimité à un président qui "n'en a pas aux yeux de sa population". Officiellement pourtant, l'administration Obama calme le jeu, "espérant" que le Brésil apporte sa contribution aux dicussions sur l'Iran et participe à l'effort de paix. Pour ce pays qui brigue une sixième place de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, il en va aussi de sa crédibilité sur la scène internationale...