American Wrestling Rampage – partie 1

Salut à toi lecteur ! Mardi 17 novembre, j’avais donc rendez-vous à 20h au Zénith de Strasbourg pour une soirée catch, l’American Wrestling Rampage nous faisant l’honneur de passer en Alsace. Et me voila donc arrivé pour un gala que je vais vous décrire dans une série de quelques articles.

Tout d’abord, avant d’entamer mon résumé des matchs, je tenais juste à vous situer quelque peu la scène…Lors de ce show, les gradins n’étaient pas aussi remplis que lors des show de la WWE (la moitié voire un tiers du public présent pour le Wrestlemania Revenge Tour) mais cela donne une atmosphère plutôt familiale et les catcheurs (mais aussi l’arbitre et le présentateur) peuvent bien plus facilement communiquer avec les fans. Malgré une ambiance un peu plus étouffée, on peut accorder un bon point au show pour les échanges qui se font entre le ring et le public. J’ai aussi pu noter que beaucoup de jeunes composaient les gradins, ayant en moyenne entre 10 et 14 ans, ce qui ne m’avait pas autant frappé lors des show de la WWE que j’ai vus. J’étais idéalement placé en plus de cela puisque je me trouvais de l’autre côté du ring par rapport à la rampe d’accès et au 5e rang. Autant dire que les photos et les vidéos prises durant le show sont plutôt correctes !

Le premier combat opposait Lord Paul Tracey à Scotty the Hotty (un ancien champion de la WWE). Après leur entrée, les 2 hommes se chambrent mutuellement afin de prendre la mesure du public et de chauffer la salle: Scotty « emprunte » notamment la veste du lord et le tourne complètement en dérision, ce qui amuse les plus jeunes. Le combat commence alors et les hommes enchainent les coups et les projections. Aucune grosse prise de risque n’est à noter dans ce combat, Scotty déroule ses prises comme il peut (tornado DDT, running bulldog et autres…) mais le lord prend tout de même l’avantage et Scotty se retrouve à plusieurs reprises dans des prises de soumission. Le combat finit par la victoire du face, bien entendu il s’agit de Scotty qui assure son tombé grâce à un petit paquet bien placé.

Suite à ce combat, l’annonceur présente le champion poids lourd de la ligue qui n’est autre que…René Dupree !! Il s’agit d’un ancien catcheur de la WWE, qui faisait équipe avec Chris Masters, ils formaient La Resistance, une équipe de heels qui jouait sur leur fierté d’être français (ils sont canadiens,ndlr) à l’époque où notre Chi-chi national avait refusé d’appuyer la guerre en Irak. Je vous laisse imaginer la réaction de la foule lorsqu’ils entraient sur le ring avec un drapeau français…
Voilà donc notre René qui s’amène avec un drapeau français en scandant un beau « Vive la France! » histoire de se mettre le public strasbourgeois dans la poche. Mais comme un bon face ne peut jamais se faire interviewé sans l’apparition du heel, Joe E. Legend a débarqué et s’est violemment attaqué à René en s’attaquant plus précisément à son genou droit. Une fois le segment passé, l’annonceur nous fait un petit speech avec l’air dépité « en espérant que notre champion ne soit pas trop atteint et qu’il pourra combattre ce soir ».

On voit bien le manager tapette sur cette photo...

Il passe alors au combat suivant et nous annonce l’arrivée des divas du Rampage !! GIRLS FIGHT !! La preière à faire son entrée est « la peste » Portia Perez, accompagnée d’un manager ridicule, affublé d’un juste-au-corps jaune et d’un string visible…Heureusement que le ridicule ne tue pas. Puis vient la bombe: April Hunter. Mamma mia, messieurs vous en rêveriez…Le segment pré-match est funny j’avoue: les 2 catcheuses chauffent le public grâce à leur physique, en sachant que Hunter fait une tête de plus que Perez, ce qui ajoute un certain comique de situation ! Le combat est sympa, sans plus. Perez, en bon heel, passe son temps à cheater pour se faire huer. Hunter joue sur sa force pour soumettre finalement Perez pour remporter la victoire. Match relativement court, je garde en mémoire le rôle du manager un peu crétin qui était bon pour harranguer le public et venir derrière l’arbitre pour balancer un cheap shot à Hunter.

Début de show cool, il faut bien que la sauce prenne, mais à ce moment-là, le public ne se fait pas encore trop entendre (à part moi bien sûr qui ne peut pas m’empêcher de beugler dans ces cas-là). Les 2 combats sont assez courts mais les catcheurs font bien leur boulot de chauffe par rapport au public, ce qui me semble nécessaire pour une petite ligue comme celle-là (qui n’est pas retransmises à la télé et dont les catcheurs ne sont pas connus du grand public). A ce stade de la soirée, j’étais en stand-by, me mettant dans l’ambiance et attendant impatiemment les combats plus techniques. Ah oui ! et je remercie aussi ma tante qui m’a trouvé ces places si bien placées, je te bennis sur 8 générations tata !! Sans rire, lecteur, j’avais un visuel parfait sur le ring, c’était génial !

Bref, je ne vais pas aller plus loin pour le moment, je te dis à très bientôt pour la suite de la soirée American Wrestling Rampage !

Voici maintenant quelques photos de ce début de soirée. Je pense finir tous mes articles sur cette soirée avec quelques autres photos commentées, que je n’aurais pas inséré dans l’article.