Francis CUCCHI, mon mentor que j’ai connu depuis tout jeune vit actuellement Corse, dans l’Alta Rocca, non loin de Carbini.
Professeur-coopérant pendant trente et un ans en Afrique du nord ou il est né, au Laos, en Asie puis, Afrique de l’ouest, au Brésil dans l’état du Goiás aux confins du Mato Grosso et de l’Amazonie.
Le hasard de ses pérégrinations l’a toujours placé aux points les plus explosifs du monde en mutation.
Il vient de faire paraitre son dernier roman après « la route du pavot » il vient de faire paraitre aux éditions Keraban « Les Giovannali… la malédiction » Une écriture simple à l’accent corse fait de ce roman un livre à la fois passionnant et instructif, à lire sans modération.
les Giovannali, une lutte qui n’est pas sans rappeler celles des cathares. On prête au légat du pape Innocent III d’avoir dit aux croisés, devant Béziers, « tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! » Comme les Bitterois, les Giovannali, dont l’auteur nous donne tous les noms, furent massacrés jusqu’au dernier, eux aussi, par les maîtres de l’Inquisition sur ordre du pape. Mais en Corse il semble que les histoires, quand il s’agit de vengeances, n’ont jamais d’issue, que la « malédiction » peut durer, peser et même écraser une famille entière, des siècles plus tard, à moins que…