L'Egypte ne semble pas décidée à lever le drapeau blanc après l'échec cuisant sur le stade d'el Merrikh. Les insultes, les propos dénigrants, la campagne contre les symboles de l'Algérie prennent une tournure plus officielle. Hier soir, sur la chaine satellitaire "El Misrya" et dans l'émission "El Beyt beytek" dont la mission première et dernière ces derniers jours est l'attaque frontale de l'Algérie, les invités ne sont autres que les représentants des commission parlementaires. Faisant fi de toute retenue diplomatique éxigée et due à leurs rang, les députés Egyptiens n'ont pas arrêté une heure durant à dénigrer le peuple Algérien et ses responsables, et à proférer des menaces directes de sanctions contre l'Algérie dans les domaines sportifs, économiques et diplomatiques. "L'egypte se reserve le droit de remettre l'Algérie à sa petite place dans tous les domaines et lui montrer la vraie grandeur de l'Egypte" dit Mohameg Abou El Aynine, de la commission des Affaires Etrangères dans le parlement Egyptien et homme d'affaires. Et à son collegue, Saâd El gammal, prsident de la commission des Affaires arabes, de dire que les Algériens doivent d'abord apprendre à parler Arabe pour se prévaloir de la "Ourouba" sinon il ne sont qu'un peuple sans identité ni culture".
L'animateur de l'emission ne s'est pas arrêté de suggérer une réponse populaire à ce qui se serait passé à khartoum, en parallèle aux préparatifs de riposte officielle. Entendez par là l'agression des ressortissants Algériens installés en Egypte.
Durant l'emission et dans un enregistrement diffusé par la chaine "El Misriya" Djamel Moubarak, fils ainé du président et heritier du trône declaré, explique que le retour de l'ambassadeur Egyptien en Algérie pourrait être question de plusieurs jours, de plusieurs semaines voires d'années. "L'Egypte se contentera d'une représentation au rang de chargé d'affaires tant que l'Egypte n'a pas recouvert tous ses droits dans cette affaire" dit en substance Djamal Moubarak, avant de renchérir que " les responsables Algériens se trompent si ils croient que la crise provoquée est un nuage d'été"." Ils vont payé leurs sottises et au plus fort prix, et la population Egyptienne, toutes classes confondues réagira avec force en parallelle aux réactions officielles", ajoute Djamal Moubarak qui rappelons le est le secrétaire adjoint du parti national démocratique au pouvoir.
Le silence et le devoir de réserve qu'il s'est imposé l'Algérie, politiques et médias, ne semblent pas apaiser les esprits. L'attaque frontale dont l'algérie est récipiendaire ne doit pas nous laisser de marbre. les lignes rouges sont franchement dépassées et il est temps de prendre les mesures qui s'imposent.