En 2005, on nous affirmait que voter non bloquerait l’Europe. En 2005, on nous affirmait que voter oui permettrait une avancée institutionnelle avec l’élection d’un
Président européen.
Le néo-traité adopté, la montagne a accouché d’une souris. La nomination du Belge Herman Van Rompuy à la présidence de l'UE et de la Britannique Catherine Ashton pour diriger sa diplomatie ne va
rien changer.
Chantres de la politique néolibérale, ils vont au contraire faire perdurer le système.
Plus grave, cet empilement institutionnel rend le fonctionnement de moins en moins lisible. Président de la Commission, Président du Conseil, Président de l’UE, il est légitime de se poser la
question suivante : qui fait quoi ?