L'auteure serait même allée au-delà de ce que Thuram et Noah avaient pu dire, provoquant une dérive de la polémique vers une forme de racisme latent dont le député Raoult aurait pu faire preuve. En classant Marie dans la même veine que le footballeur et l'artiste, c'était avant tout des citoyens français, mais de couleur de peau différente, que le maire du Raincy pointait du doigt. Et depuis le temps, aucune réaction de la part de l'éditeur de Marie... Incroyable ? Non. Contactée par ActuaLitté, la maison nous avait expliqué que non, pas de communication officielle ni de la part du patron et moins encore de la part du service de presse... Le soutien restait silencieux...
Mais enfin, nous y sommes, Antoine Gallimard a lâché un petit mot. Et finalement, Marie N'Diaye ? « Marie a raison quand elle dit que c'est monstrueux d'aller chercher des enfants à l'école pour les renvoyer dans leur pays et en même temps, la France est tout de même une bonne mère. Il y a eu à la fois une vraie provocation de ce député et Marie a raison quand elle dit qu'elle n'est pas un préfet. Il y a une liberté de ton et d'expression ». C'est donc le commentaire enfin du patron de Gallimard...
En a-t-il parlé avec elle ? Non. Et puis d'un côté, il estime qu'il y a une vraie provocation de la part de ce député (« je ne suis même pas sûr qu'il pense ce qu'il a dit »). Mais dans tous les cas, ce devoir de réserve... c'est n'importe quoi. Et la liberté de ton et de création priment. « Elle a tout à fait raison. »
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