La guerre au Yémen se poursuit dans l'indifférence. L'internationalisation du conflit continue.Selon l'ONU, il y aurait maintenant 25 000 réfugiés de plus qu'en octobre. Les humanitaires ont le plus grand mal a apporter des soins à la population. Selon la presse iranienne, des commandos jordaniens aurait récemment renforcé les forces yéménites. Ils seraient engagés dans la région du Mont Al-Dukhan dans la lutte contre les rebelles houthis (opération terre brûlée). Les Houthis se seraient emparés le 21 novembre, des Mont-Al-Dukhan, Al-Ramih et Al-Doud. Le 22 novembre, des pêcheurs yéménites se seraient plaints d'être harcelés par des militaires iraniens déployés sur des cargos de ce pays. Des gardes-cotes yéménites ont été dépêchés sur place et l'incident diplomatique semble avoir été évité. Les troupes yéménites auraient aussi capturé 26 somaliens qui combattaient avec les Houthis. La flotte saoudienne surveillerait toujours les cotes yéménites pour éviter les infiltrations d'armement. Des combats auraient lieu dans le port de Maydi, le long de la frontière saoudienne pour couper cet axe de ravitaillement logistique houthi.
Par ailleurs, la cohésion de l'armée yéménite a été remise en cause par certains médias du Golfe, en raison du grand nombre de zaidites dans les rangs de l'armée régulière.Ce conflit commence à durer et pourrait rapidement s'avérer une impasse pour le gouvernement yéménite et, indirectement, pour la communauté internationale.
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