genre: aventures
année: 1944
durée: 1h15
l'histoire: Perdue dans la jungle, une jeune femme soigne un gorille géant qui, en retour, va la protéger de tous dangers.
la critique de Eelsoliver:
L'énorme succès de King Kong en 1933 inspire évidemment de nombreux ersatz avec des singes ou des gorilles géants. Ce sont souvent des films ambitieux mais terriblement fauchés.
Nabonga, réalisé par Sam Newfield en 1944, est de ceux-là. Très mal filmé, mise en scène plutôt pitoyable, Nabonga n'a franchement pas grand chose pour lui.
Tout repose essentiellement sur la relation entre une jeune femme et un gorille. Perdue dans une jungle hostile, l'héroïne sauve l'animal de ses blessures.
Elle va alors devenir sa protégée. Ce qui n'est pas sans rappeler la thématique du film King Kong dans lequel le gorille géant s'amourache de sa bien-aimée.
Mais ici, c'est un peu différent... Nabonga n'a rien de fantastique. C'est un film d'aventures dans lequel il ne se passe pas grand chose.
Alors ne vous attendez pas à voir des monstres gigantesques ou encore des dinosaures. Rien de tout cela ! Faute de budget, il faut se contenter de quelques bavardages et d'un film idéologiquement plus que douteux.
Sincèrement, par moments, on se croirait devant Tintin au Congo... Les noirs étant considérés ici comme des esclaves et comme des personnes stupides et admirateurs de l'homme blanc.
Un discours colonialiste à coup "Oui Missieur.." ou de "Moi y'en a pas comprendre...". Vraiment désolant et Nabonga n'a rien de sympathique surtout que son singe de service n'est pas spécialement impressionnant. C'est lourdingue, mal fichu, franchement nul...
Enfin bref, ça a très, très mal vieilli !
Note: 04/20