Compère Morel dit du nationalisme que c'est "la doctrine que certains citoyens professent en poussant l'amour de leur pays jusqu'à haïr les autres
nations".
"Le nationalisme que l’on veut opposer à l’internationalisme ouvrier, n’est qu’une double manœuvre politique et économique.
Il n’est même pas une rétrogradation- ne correspondant à aucun fait dans le passé.- la noblesse et le clergé d’autre fois comme la bourgeoisie de la révolution,
ayant été , toutes deux à des titres divers, mais également, internationales ne connaissant pas de frontières. Les Condé, les Turenne par exemple, peuvent passer sans déchoir de l’armée
espagnole à l’armée française qu’ils mènent au feu successivement l’une contre l’autre ; de même que dans la bouche des révolutionnaires de 89, le mot « patriote exclut tout les défenseurs
nationaux de l’ancien régime et comprend au contraire tous les peuples étrangers appelés à communier dans la haine des tyrans. (...)
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