Glee: 1.10 Ballad
Si l'avancement de la trame générale était minime la semaine dernière, c'est un grand pas en avant que l'on fait dans cet épisode. Cela, malheureusement au détriment de la partie
loner qui cette semaine laisse à désirer. On est clairement un cran en-dessous de
Wheels, mais ça reste agréable à suivre.
Commençons par l'évidence... pour ceux qui l'avaient pas encore compris, Finn est un con. Il est pas méchant, mais c'est un con. Pour notre plus grand plaisir puisque l'acteur (même s'il ne casse pas la baraque) retranscrit très bien ça. Cette semaine, il est invité à dîner chez les Fabray, la parents de sa copine. Un évènement qui aurait pu passer inaperçu et sembler assez classique si les scénaristes ne s'étaient pas employés à en faire un n'importe quoi général. Ainsi, avant le dîner, une activité musicale est proposée aux élèves du Glee Club. Ils doivent former des duos improbables sur un titre du type ballade. En raison du manque d'élèves, Rachel se retrouve avec Will, le prof, mais on reviendra là-dessus plus tard. Finn, pour sa part, à son grand désarroi, se retrouve avec Kurt. Mais c'est une aubaine pour ce dernier puisqu'il est éperdument amoureux de Finn. Il trouve que "c'est sa stupidité qui fait son charme". Décidément, dans le monde des séries tv, les gays ont de drôles de goûts... Perso, jamais je ne craquerais sur une fille intellectuellement limité, ça peut paraître présomptueux mais... les cons sont déjà tellement nombreux, si en plus il faut qu'il perdurent... enfin passons. Donc Finn se retrouve assez gêné avec Kurt et de plus, il se sent complètement perdu avec les derniers problème de Quinn. Heureusement, Kurt en bon
opportuniste copain, va aider Finn et lui servir de confident... au final, il lui donne un conseil pour la ballade et pour la vie plus généralement: tout ce qu'il ne peut exprimer, il faut qu'il le chante! Un conseil très utile au show puisque ça va énormément faire avancer le tout... en fait c'est à partir de là qu'on part dans un assez gros délire scénaristique. Qu'importe, ils assument. S'ensuivent alors la découverte par la mère de Finn de la
grossesse de Quinn puis par les parents de cette dernière lors du fameux dîner... la vérité est révélé par Finn qui, fatigué des cas de conscience et de la pression, chante à tout le monde qu'il va être père. C'est vraiment gros comme truc mais les scènes sont tellement hilarantes que ça finit par bien passer. Bien sûr, ce n'est pas sans conséquence... les catho coincés qui servent de parents à Quinn la jettent dehors sur le champs en apprenant sa grossesse. Pour son père, en bon chrétien, il n'y a rien de plus inconcevable que le sexe avant le mariage... on voit bien à travers cette intrigue, à quel point encore à notre époque il peut exister des régressistes de la pire espèce. En tout cas, ça nous aura bien secoué le show et par ailleurs tant mieux puisque ça arrive ni trop tôt, ni trop tard.
A côté de ça, comme je l'évoquais plus haut, il y a le duo Will/Rachel. Cette histoire de ballade a vite fait de chambouler les esprits de la mini diva et la voilà complètement transie d'amour pour son prof au point d'aller servir d'esclave à Terri, la femme de Will. Malheureusement, c'est bien la seule scène sympathique de cette intrigue et justement parce qu'elle implique la géniale Terri... sinon, le reste apparaît bien trop comme une idée de dernier recours destiné de façon trop évidente au remplissage, et tout au long de l'épisode on peine à se défaire de cette image. Dommage. L'enthousiasme flagrant des acteurs reste néanmoins appréciable, comme toujours dans
Glee.
Au bout du compte, on est face à un épisode de transition plutôt potable. Pas de quoi rester béat d'admiration mais c'est correct.
Glee fait du
Glee standard cette semaine, les fans seront contents, les critiques à la dent dure moins. Pour ma part, je suis entre les deux et je suis satisfait mais sûr d'une chose...
Glee peut mieux faire!
[6/10]