Je termine cette série de dédicaces réalisées lors d’une visite organisée pour la presse de l’exposition Mobilisation Générale ! 14-18 dans la bande dessinée au superbe musée consacrée à la Grande Guerre à Péronne dans la Somme. Ces dédicaces ne sont pas les miennes, mais celles du musée. Elles sont montrées en exclusivité pour ce blog.
Cette semaine, je vous propose le dessin de Nicolas Juncker. Ce dessinateur lorrain de 36 ans a publié son premier album le Front en 2003 chez Treize Etrange. Après ses études d’histoire, son expérience de dessinateur de presse, puis professeur de bande dessinée au conservatoire des Arts de Saint-Quentin en Yvelines, le Front s’intéresse à la Première Guerre mondiale. Depuis toujours chez Milan il a réalisé Malet en 2005 et D’Artagnan, journal d’un Cadet en 2008. Il a sorti en septembre 2009 dans la même collection récupérée par Glénat le T.1 d’Immergés.
Voici comment l’éditeur présente l’album. « Ici, pas de personnages principaux ou de héros, Le Front met en scène le soldat réduit à sa plus simple expression : l’individu pris dans la tourmente de la Grande Guerre. Le soldat, quel que soit le côté où il se trouve, connaît quotidiennement : les obus, les gaz, le bruit, l’attente, la permission, la peur… la mort. Comme pour accentuer le côté universel du propos, Nicolas Juncker a pris le parti de mener son récit sous forme muette. A ce sujet aussi difficile, il offre ainsi une lisibilité exemplaire. Il fallait d’ailleurs bien ça pour chasser avec talent sur les terres d’un certain Jacques Tardi et de son célèbre C’était la guerre des Tranchées ! »
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Exposition Mobilisation Générale !14-18 dans la bande dessinée du 18 septembre au 13 décembre 2009 – entrée libre tous les jours de 10h00 à 18h00 – Historial de la Grande Guerre de Péronne
Le Front– histoire complète - de Nicolas Juncker –Treize Etrange – août 2003 – 8,00 €
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 09 avril à 20:24
C'est souvent par des histoires individuelles que l'on témoigne le mieux de cette période tourmentée. Ces personnages normaux sont plus proches de la réalité de la guerre qu'une histoire lisse trop souvent mise en avant.