GADHIMAI, le massacre inutile des centaines de milliers d'animaux

Publié le 22 novembre 2009 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Malgré l'indignation internationale, les Népalais comptent bien organiser cette "fête" horrible, comme tous les 5 ans. Plus de 200.000 (voir, selon d'autres sources, 500.000!) buffles, porcs, chèvres, poulets et oiseaux devraient être abattus entre le 24 et le 25 novembre.
"Nous n'allons pas arrêter cette tradition maintenant. C'est notre religion, et nous allons continuer", a déclaré Motilal Kushwa du comité organisateur. Selon lui, des milliers de personnes sont déjà arrivés sur les lieux avec des animaux destinés à être sacrifiés, de façon barbare, avec cruauté.

Ces participants estiment que les sacrifices d'animaux pour la déesse hindoue Gadhimai apporteront la prospérité. Beaucoup sont venus d'Inde, où ce genre de "bain de sang" a déjà été interdit dans certaines zones.

De nombreuses personnalités ont protesté contre cette tradition, mais peut-être la voix d'un certain Ram Bahadur Bamjan - un adolescent népalais vénéré par beaucoup comme une réincarnation de Bouddha - portera plus loin et plus haut en faisant un appel directement adressé aux participants. Il a rejoint la campagne contre l'abattage des animaux et prévoit d'aller sur place et demander d'arrêter les sacrifices. Selon les sources locales, Bamjan a médité depuis 2005, sans nourriture et sans eau, dans les jungles du sud du Népal. Les croyants disent qu'il passe des mois sans bouger, assis, les yeux fermés sous un arbre.
Des centaines de bouddhistes et de militants prient avec lui pour arrêter le sacrifice animal.
"La mise à mort d'animaux au nom du sacrifice est le crime le plus grave. Donc, elle doit être arrêtée immédiatement ", a déclaré Sange Rangjung Rinpoche, moine bouddhiste et leader de protestation, puis a ajouté: "Aucune religion ne prescrit les sacrifices d'animaux".

Les manifestants sont aussi soutenus par l'actrice française Brigitte Bardot, défenseur des droits des animaux, qui demande au gouvernement népalais qu'il légifère afin d'interdire la pratique dans l'avenir.