Réchauffement climatique et rétropédalage

Publié le 21 novembre 2009 par H16

Alors que les gouvernements de la France et d’autres pays s’apprêtent à grignoter des petits fours dispendieux au frais de la princesse Contribuable dans un sommet terriblement fashion à Copenhague, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour le camp des réchauffistes et autres enthousiastes d’une fin du monde à la sauce carbone.

Ainsi, le réchauffement tant prophétisé et les hausses de températures qu’on avait observées pendant les années 90 commencent à montrer des signes de stagnation, voire de diminution, ce qui fiche un peu mal des modèles climatiques dont on vantait naguère la justesse.

Eh oui : alors que tout le monde s’attendait à un réchauffement continu sur l’ensemble du globe, les faits semblent bizarrement ne pas vouloir se plier aux programmes informatiques et thèses climatiques des tenants médiatiques du réchauffement.

Tant et si bien que même France 2, pourtant pas réputée pour faire du zèle en faveur de ceux qui doutent de la doxa réchauffiste, en vient à poser la question qui fâche : et si quelques erreurs et approximations s’étaient glissées dans les données, et si un autre monde d’explication était possible ?

En clair : non seulement, ça ne se réchauffe plus, mais en plus, ça se refroidit.

Evidemment, ces faits dérisoires sont bien insuffisants pour arrêter la panique gouvernementale : tout comme un toutou gourmand ne lâchera pas un bon gros steak juteux, tant qu’il y aura des opportunités taxatoires dans un réchauffement de préférence cataclysmique, les états et les politiciens ne se décramponneront pas du morceau si facilement. On peut en juger par l’intéressant débat présenté dans cet article, par exemple.

Non.

Ce qu’il faudrait, c’est un truc vraiment gros, un magnifique lièvre montrant toute la duplicité des réchauffistes pour qui, avant tout, le climat est une affaire de business, de marketing et l’occasion de gagner du pouvoir et de la médiatisation. Quelque chose qui fasse que lorsqu’on en est proche ou carrément mouillé dedans, on se sente un peu sale, et qui deviendrait alors, pour le politicien soucieux de durer dans l’opinion publique, un puissant repoussoir.

Si une telle occasion se présentait, toute l’agitation qui entoure les thèses sur le Réchauffement Climatique retomberaient rapidement. Ce qui permettrait au passage aux hommes politiques de se concentrer (enfin ?) sur des choses un tantinet plus importantes, comme par exemple l’identité française la fessée la crise mondiale qui tourne au vinaigre ou d’autres badineries comme la misère ou la faim dans le monde [avec les risques évidents de dégâts inhérents à leur capacité de nuisance congénitale, j'en conviens].

Et peut-être que cette occasion, ou une esquisse en tout cas, vient de se présenter avec la récente « fuite » informatique qui aura permis de révéler d’intéressants dossiers et correspondances entre différents acteurs très en vue du GIEC.

En substance, un petit malin a réussi à hacker les ordinateurs du Hadley Center, centre d’étude climatique de référence pour le GIEC, et a mis à disposition sur Internet le résultat de ses recherches. Et ce résultat n’est pas très joli joli pour les scientifiques qui ont participé à l’élaboration d’une partie des thèses réchauffistes : tout semble indiquer que la presse mondiale et les politiques ont été le jouet d’une fraude massive.

La manipulation cynique des données, notamment pour celle de la fameuse courbe en crosse de hockey, y est ainsi dévoilée :

Je viens de terminer d’utiliser l’astuce Nature (ndt: la revue scientifique) de Mike (ndt: Michael Mann) qui consiste à incorporer les vraies températures à chaque série depuis les 20 dernières années (çad depuis 1981) et depuis 1961 pour celles de Keith’s (ndt: probalement Briffa) afin de masquer le déclin. (ndt: des températures….)

…Je pense que le fait d’utiliser une période de 2000 ans plutôt que 1000 répond au problème soulevé précédemment par Peck par rapport au mémo, et que ce serait bien pour essayer de « contenir » le soi-disant « OM »(ndt : Optimum Médiéval)

(ce sont des traductions, vous pourrez trouver les originaux sur l’article d’Objectif Liberté)

A ce point de la révélation, je pense devoir aboutir à la même conclusion que Vincent Bénard, d’Objectif Liberté : il me semble totalement ahurissant qu’une taxe carbone puisse encore être conservé alors qu’elle semble de plus en plus basée sur des travaux qui sont des fraudes scientifiques.

De la même façon, il me semble impératif que les gesticulations délétères qui vont être menées à Copenhage pour aboutir à verrouiller des accords qui riment de plus en plus avec auto-flagellation soient, purement et simplement, stoppées : on est en train de prendre des décisions au plus haut niveau sur des données qui ont été cyniquement bidouillées pour des agendas strictement politiques et de pouvoir ou d’arrangement individuels ; on est à des années-lumières d’un « bien commun » qui ne sera plus fantasmé que dans la tête de quelques naïfs fluffies.

Mais je ne me leurre pas.

Même lorsqu’il sera avéré que toute cette histoire de réchauffement est un flan cosmique digne d’un Chat Spatial Géant Rose, je reste malheureusement persuadé qu’alors même que la plupart des gouvernements laisseront progressivement tomber les mesures climatiques idiotes, le français continuera à s’agiter pour plus d’interventionnisme et de gabegie : s’il n’en reste qu’un, ce sera celui-là.

Et au pire, Copenhague se fera à Paris.