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AYA DE YOPOUGON - TOME 5
Toujours aussi pêchu, coloré, truculent et imagé dans les dialogues, un tome qui donne le sourire et la bonne humeur, et qui, en cela, n'a rien à envier aux précédents.
Divertissant à souhait, on est toujours confronté à de nouveaux rebondissements, dont un qui nous laisse en plan à la dernière page (pfffrtt ).
Ici, les Sissoko sont toujours à la recherche de leur fils, Moussa (très curieuse d'en savoir plus sur ses aventures, ce tome laissant entendre quelques évènements cocasses - mais on en saura plus au tome suivant - enfin, j'espère!), Innocent se cherche toujours à Paris, j'aime particulièrement ces épisodes ancrés dans notre capitale, j'ai trouvé excellent celui des pigeons! - de nouveaux développements en perspective pour Innocent dans le prochain tome aussi.
A Abidjan et ses environs, l'histoire aussi suit son cours, autour de Félicité, enlevée par son père, mettant en lumière certaines traditions persistantes, j'ai adoré l'épisode où Albert, le frère d'Adjoua, présente sa nouvelle copine, j'en pleurais de rire (!!!), une histoire d'amour naissante aussi peut-être pour Aya (plus dans le prochain tome??? quel suspense!! ), Mamadou, Grégoire et tout le reste ne sont pas oubliés, chacun poursuit son petit bonhomme de chemin avec ses hauts et ses bas, tout le monde se cherche un peu dans ce pays...
L'histoire se focalise également sur les charlatans qui escroquent la population au nom de Dieu, thématique développée par l'auteure, Marguerite Abouet, en fin de tome, et puis bien sûr, ce tome se clôture sur la traditionnelle recette de fin de tome, ici le biéko.
Peut-être tout de même mon tome le moins préféré de la série, ça commence peut-être à traîner en longueur et à tourner un peu en rond, et l'idée d'avoir à attendre encore un an pour connaître la suite me mine - enfin, je suis pour que la série ne s'arrête jamais mais l'intervalle de parution entre les tomes est tellement looong!!