Une rapide news pour revenir sur "l'affaire Thierry Henry". Et pour vous remercier également. Vous remercier d'avoir livré vos opinions de façon constructive et argumentée, sans ces débordements trop souvent propres au ballon. Comme je l'ai souvent écrit, les opinions que j'apporte sur ce blog, ne sont que les miennes, celle d'un passionné de sport, avec mon éducation, mon passé, ma vie qui a forcément défini une sensibilité particulière. On a chacun une vie différente et un environnement social, éducatif etc qui nous ont construits avec notre propre identité et notre propre façon d'appréhender les choses. Et c'est évidemment infiniment respectable. Je me répète mais ce que j'écris est "ma" vérité mais je n'ai jamais la prétention de penser que c'est "la" vérité.
Une fois de plus, cette semaine aura démontré que le foot appartient à une autre dimension émotionnelle. Aucun autre sport ne peut rivaliser, aucun autre sport ne suscite autant de réactions (record de commentaires explosé sur lequipe.fr) et d'excès (cf le match Algérie-Egypte). Cette tricherie aura au moins eu le mérite d'un sacré paquet de jeu de mots bien marrants (je me suis inscrit au groupe "heureusement que Domenech n'a pas pris Jamel" sur Facebook). Elle aura aussi montré la démagogie de la classe politique, tous bords confondus avec tout de même quelques exceptions comme Daniel Cohn-Bendit (qui lui connaît vraiment le foot depuis longtemps) et qui a intelligemment souligné que le plus grave était tout de même le niveau de jeu pathétique de l'équipe de France (ceci n'est pas un message politique, je ne vote pas écolo... et je ne trie même pas mes poubelles... pas bien!). La "main du diable" ou la "main de dieu" (rayer la mention inutile) aura une fois encore montré tout l'irrationnel de ce qui touche à la passion, notamment dans le foot où tout est exacerbé. Un foot que l'on déteste comme mercredi soir mais qui nous transporte dans un autre univers un soir de Lyon - Marseille pour ne citer qu'un exemple récent. Car oui, comme moi, on peut vénérer Maradona et ne pas tolérer la main de Henry. Sans explication rationnelle. Juste parce qu'on le "sent" comme ça. Juste parce qu'on le "vit" comme ça.