Dans une moindre mesure, c’est toujours
mon état du moment. J’ai un bon étalon avec Nikko, pourtant pas chochotte. Je
me couche plus tard, me lève plus tôt et hier encore, la journée en quad était
Les limites, je n’en ai plus. Je
brûle. Le manque des enfants, la perte de sens, insupportables mais trompés
par l’intensité et l’inattendu de chaque jour. J’ai un «client difficile» en
face de moi comme dirait Nikko, un de ceux que j’étais incapable de gérer
froidement quand j’étais commercial. Elle a ses raisons. Je ne peux que m’aligner en tentant de garder mon sang-froid. On me
conseille la prudence, prudence dans la gestion de la crise, prudence pour
moi-même. J’essaye, y parviens parfois mais la prudence concerne avant tout ceux
qui veulent mourir vieux et en
Je commets des erreurs, c’est
évident. Ainsi, je dominais largement la partie d’échec jouée contre Nikko au
windsurf bar de François Guy, style aggressif, virevoltant et qui ne laisse
aucun répit. J’allais le piler mais lui ai offert finalement le mat sur un
plateau d’argent. Typique. En windsurf en revanche, j’ai survolé les flots,
n’ai pas éclaté l’aileron contre la caillasse et, malgré mon hygiène de vie
douteuse, suis rentré au bout de deux heures frais, reposé et content. Merci
François pour m’avoir enseigné les deux seuls principes qui vaillent dans toute
activité physique, regarder loin et expirer. C’est d’ailleurs valable pour
tout. Il faudrait que j’y pense un peu plus d’ailleurs.
En tous cas, me voici réconcilié pour de bon avec Boavista, même changée, même quand des petits cons ne trouvent rien de mieux pour s’occuper que de creuver un boudin de mon annexe. Décidément, quelques jours de refit au CVD de Dakar ne seront pas du luxe.