Conjointement, les deux responsables de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Didier Migaud (PS) et Gilles Carrez (UMP), ont dénoncé les “allégations” de Laurence Parisot (Medef), intervenue auprès du gouvernement pour peser sur la réforme de la taxe professionnelle (TP) pendant le débat sur le budget 2010.
Les deux députés dénoncent “la partialité” et “l’inexactitude” des critiques de Mme Parisot sur les modifications apportées à la réforme de la TP par l’ensemble des députés, de droite comme de gauche et auxquelles la majorité UMP a finalement renoncé sur pression de Bercy.
Ils assurent que les propositions n’alourdissaient pas l’imposition des entreprises et fustigent une opposition de cette organisation (Medef) qui résulte de choix dont ils disent prendre acte et accusent Mme Parisot d’avoir, par sa violente prise de position, refusé un allégement d’imposition supplémentaire de l’industrie et plus généralement des entreprises actuellement les plus imposées et celles pourtant les plus exposées à la concurrence internationale.
Ils notent son refus radical d’un financement fiscal pérenne des Chambres de commerce et d’industrie assis sur la valeur ajoutée et disent attendre ”avec intérêt” les propositions du Medef pour assurer le financement des organismes consulaires à partir de 2011.
Afin de se moquer Mme Parisot, les deux députés (rappellons l’un du PS et l’autre de l’UMP) demandent si ces choix reflètent une position arbitrée par son organisation et dont les enjeux ont été présentés de manière transparente à ses adhérents ?
Le “lobbying” de Laurence Parisot sur la réforme de la TP a été largement décrié.
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