Astroboy est un petit robot qui porte un nom digne d’une chanson d’Indochine…
On peut donc dire qu'il a le feu aux pieds...
Il a été créé par un génie de l’électronique qui a perdu son fils lors d’une expérience pour l’armée qui a mal tourné. Il a utilisé ses connaissances et une nouvelle source d’énergie pour créer un super robot à l’image de son fils et avec quelques petits bonus comme le jetpack intégré, etc etc.
Le problème est qu’à un moment donné, le père se rend compte que son petit robot n’est pas un vrai petit robot donc il décide de le jeter. Le truc que j’ai boulié de spécifier c’est que dans le futur, il y aura le monde du haut, et le monde du bas, mais littéralement… Une partie de la population s’est exilée sur une surface artificielle évoluant à une dizaine de kilomètres au dessus du niveau de la mer pour éviter de respirer le même que la populace. Donc le petit robot est éjecté du monde d’en haut et se retrouve sur la terre poubelle et va découvrir la vie, la vraie, les copains, les copines, l’humour, l’amour, la liberté, la drogue, les armes et les putes. Bon peut-être que sur les derniers points j’exagère un peu…
AstroBoy était un manga japonais avant de se faire voler par la sous culture américaine.
Et déjà qu’on ne partait pas de bien haut, autant dire que là c’est le drame.
Astroboy est un véritable drame, une ignominie, une incohérence spatio-temporelle, une disruption du continuum espace-temps. Une erreur dans la matrice. Une boulette de producteur qui pense qu’il va amasser plein de thunes en reprenant un classique de l’enfance de ceux qui sont aujourd’hui des geeks.
Le dessin est plutôt pas mal, mais le scénario sent aussi mauvais que de vin en bouteille en plastique.
Ah et puis en regardant la bande annonce, je me suis rappelé qu’un grand nombre de scènes et de formes ressemblent étrangement à ce qu’on a pu observer dans le cinquième élément.
Bref, c’est un film pour gamin et gamines, un banal dessin animé qu’on pourrait retrouvé dans n’importe quelle émission pour enfants.
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Là où Walt Disney, Pixar, DreamWorks sont capables de faire de véritable chef d’oeuvre, ses boulets nous ont fait du pissou de chat.