De l’autre côté, il y a Dmitri Medvedev, qui cherche à s’imposer, au niveau national comme international, comme un leader. Et pour prouver son influence et sa compétence face à Poutine, le président russe pourrait bien faire tomber quelques têtes au sein du gouvernement et dans les provinces du pays. Ainsi, le ministre de l’intérieur, ou celui de l’énergie se retrouvent sur la sellette, tout comme le maire de Moscou, Louri Loujkov. Ces hommes, hauts placés dans l’appareil politique russe, sont tous des protégés de Vladimir Poutine.
En toile de fond de ces changements, il y a bien sûr l’élection présidentielle de 2012 et surtout un affrontement, cordiale, avec l’ancien président. Car s’il n’existe pas de désaccord personnel entre les 2
Et depuis la mi-octobre, il semble que ce soit Vladimir Poutine qui ait pris un léger avantage sur son rival. En effet, la Douma, le parlement russe, a connu une crise politique importante lorsque le Parti Communiste, le Parti Libéral et Russie Juste ont lancé des accusations de fraude sur les récentes élections régionales. Des élections qui ont vu une victoire écrasante des représentants du pouvoir. Alors que Medvedev a mis 10 jours a réagir à un problème de politique intérieur, Vladimir Poutine, en visite officiel en Chine au moment des faits, a lui commenté l’affaire immédiatement.
Quelques changements au sein du gouvernement devrait permettre à Medvedev de récupérer une partie de son influence perdue.