Appelez-moi par mon prénom aux éditions Stock, 14€50. Appelez-moi par mon prénom est le premier roman de Nina Bouraoui que je lis (Surement pas le dernier d'ailleurs). En quelques heures, et il était terminé. J'ai rarement était aussi ébahi par la beauté de l'écriture et de l'histoire. Un couple qui ne se voit que rarement. Des mots, des pensées qui les font se rassembler. "Il fallait baisser nos armes et embrasser la terre qui nous portait. Je pensais que le monde m'avait encore ouvert une petite porte sur la liberté. Je n'avais pas de la chance, j'avais ma chance. Je comparais l'existence à une lave chaude et dorée, coulant sous nos peaux, nous rendant sacrés. Je n'avais plus peur de perdre mon amour. Il me semblait posséder déjà un passé, qui formait un rempart face au danger. Nous n'étions pas uniquement en vie, dans ce qu'elle avait de plus beau et de plus incertain, de plus fragile et de plus puissant." {4ème de couverture} "Je relisais Adolphe de Benjamin Constant. J'écoutais la chanson de Damien Rice, The Blower's Daughter, comme une prière." Quand ici, elle évoque Damien Rice comme une prière, j'ai voulu écouter l'album de Damien Rice que j'avais. Ce n'est pas étonnant qu'elle le voit comme une prière. Je ne sais pas si c'est autobiographique, je ne veux pas le savoir. Mais je ne sais pas... ce chanteur s'accorde si bien avec son écriture... Un roman à mettre entre toutes les mains. Faites passer le message, et si vous ne l'avez pas encore lu, lisez-le. Vraiment, vous ne serez pas déçu.
20/20