Le site de de propagande sur l'Hadopi disparu ... sans laisser d'adresse !

Publié le 20 novembre 2009 par Slovar
Vous vous souvenez de Frédéric Mitterrand, qui proclamait, " ne pas laisser tomber entre les mains des pirates : « la gueule d'atmosphère d'Arletty », « la Jean Seberg d'A bout de souffle », « la biscotte cassée » de Michel Serrault, « le petit poisson et le petit oiseau », « La javanaise » ..."
ou de Frédéric Lefebvre, à l'époque où il croyait encore à un destin ministériel, déclarait au sujet de la loi Hadopi : "... / ... c'est l'exception française qui est en jeu, et nous ne lâcherons pas sur ce sujet"
Et bien, Il semble bien, que les "défenseurs" de l'exception française aient "lâché" l'adresse du site Jaimelesartistes.fr !
Négligence où où désintérêt : Jaimelesartistes.fr, le site Web fer de lance vituel du gouvernement pour défendre sa loi Hadopi a disparu au profit d'internautes anti Hadopi !
Ce site qui avait coûté, semble t-il : "85000 euros HT et se voulait un outil de pédagogie. On y trouvait : des témoignage vidéos de vedettes, des fiches plus ou moins détaillées sur la loi, ..." est passé à l'ennemi, car le ministère à oublié de renouveler le domaine !!!!
C'est le site PC Impact qui a sorti l'information : "Le député UMP Lionel Tardy a décidé de poser officiellement une question au ministère sur la disparition du site Jaimelesartistes.fr ... / ... le ministère ayant oublié de renouveler le domaine Jaimelesartistes.fr, celui-ci a été vite récupéré par les ennemis d’Hadopi. Désormais, on y trouve un discours totalement inverse, à l’aide de plusieurs dizaines de liens vers des contenus en ligne qui explique les autres facettes d’Hadopi oublies par le site initial.
Voilà qui fait un peu désordre puisque le renouvellement d’un lien revient à une petite dizaine d’euros. On est là très loin par exemple de la location immobilière qui doit accueillir Hadopi : 1107 m² pour 487 080 euros HT et sans les charges par an.
Lionel Tardy l’avait annoncé sur son blog : il souhaite connaître les motivations de ce non-renouvellement.
Cette question vient tout juste d’être publiée au journal officiel :
« M. Lionel Tardy attire l'attention de M. le ministre de la Culture et de la communication sur la reprise, par des particuliers, du nom de domaine Internet « jaimelesartistes.fr » qui était retombé dans le domaine public, faute d'avoir été renouvelé à temps par ses services. Il souhaite connaître les raisons qui ont motivé cette décision de ne pas conserver ce nom de domaine, et de mettre ainsi fin à l'existence du site qui était hébergé sous ce nom de domaine.
Il souhaite savoir pourquoi, à tout le moins, ce nom de domaine n'a pas été renouvelé, ne serait-ce que pour empêcher son détournement. Il souhaite également connaître le coût exact pour l'État de la conception, de la mise en place et de la maintenance de ce site. Il souhaite enfin connaître, suite à la fermeture du site « jaimelesartistes.fr », et alors que la loi Hadopi n'est pas encore entrée en vigueur, quelles initiatives son ministère compte mettre en oeuvre pour informer les internautes sur la mise en application des lois « Diffusion et protection de la création sur Internet » et « protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur Internet
Le site de la Hadopi devrait être Hadopi.fr, domaine enregistré au nom de l’ARMT (Autorite de régulation des mesures techniques, qui doit remplacer l’Hadopi dans quelques jours). Le ministère pourra toujours répondre que désormais c’est ce site qui prend le relais. D’autant que plusieurs catégories sont prévues pour expliquer le mécanisme répressif.

Mais on pourra toujours lui opposer qu’Hadopi n’est toujours pas entré en vigueur, comme le note le député de Haute Savoie, et que le ministère n’a pas pensé à protéger correctement ce nom, puisqu’il n’a pas déposé toutes les extensions possibles. Hadopi.tv par exemple a été enregistré aux États-Unis, Hadopi.be par un particulier, Hadopi.biz reroute vers la Quadrature du Net. Le .tel contient plusieurs liens à la manière de jaimelesartistes.fr… Autant dire que les particuliers et les entreprises cibles des premiers mails d’avertissements risquent d’être un peu perdus si des petits malins profitent de la confusion ambiante. - Source PC impact
C'est con, non ?